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Mise-à-jour sur les adhésions pour 30 septembre 2024

Bienvenue aux nouveaux membres

Du 1 juillet 2024 au 30 septembre juillet 2024, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes:

ALGRO FARMS INC., ON, Canada
ARROWLEAF CELLARS INC. (Also d/b/a Arrowleaf Cellars), BC, Canada
BURROWING OWL VINEYARDS LTD. (Also d/b/a Burrowing Owl Estate), BC, Canada
CANNEBERGES BIELER INC., QC, Canada
CLASSIC SALADS LLC., CA, United States
DAY’S CENTURY GROWERS INC., BC, Canada
EN TERRE VINEYARDS LTD. (Also d/b/a Terravista Vineyards), BC, Canada
EXPORTACIONES MEYER LIMITADA, Curico, Chile
FOOLISH WINE INC. (Also d/b/a Foolish Wine), BC, Canada
FRESH PLANTS INC., GA, United States
FRESHGO INC. (Also d/b/a FreshGo), AB, Canada
GRACE’S CHOICE INC., ON, Canada
LA FABRIQUE ST-GEORGE INC., BC, Canada
LA TERRE CULTIVÉE DISCREET INC. / DISCREET FARMLAND INC., QC, Canada
THERAPY VINEYARDS LTD. (Also d/b/a Therapy Vineyards & Inn), BC, Canada
TMG LOGISTICS INC., BC, Canada
VALLEY COMMONS WINERY LTD. (Also d/b/a Stoneboat Vineyards), BC, Canada

To view a complete list of active membersclick here.

Adhésions échues

Au 30 septembre, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC.

1022358 BC LTD., BC, Canada
ANUSAYA FRESH CANADA LTD., BC, Canada
BERRY PEOPLE LLC, CA, United States
CATAB IMPORT INC. (Also d/b/a Catab), BC, Canada
CGF INTERNATIONAL (Faisant également affaire sous Fritzner Pierre), QC, Canada
GLEZ FRESH (A d/b/a of 14111648 Canada Inc.), AB, Canada
K&D TRADING INTERNATIONAL INC. (Also d/b/a KD Trading), BC, Canada
LE SOLEIL INTERNATIONAL INC., ON, Canada
MAEN CANADA INC., ON, Canada
MEN’S FARMING INC., ON, Canada
MNH TRADERS INC., ON, Canada
NEW BOMBAY IMPORTS INC., BC, Canada
RENSO FOODS (A d/b/a of 15095875 Canada Inc.), BC, Canada
S. S FOOD TRADING (Also d/b/a 1129977 B.C. Ltd.), BC, Canada
SCARLA FRUIT (Faisant également affaire sous 9492-9122 Québec Inc.), QC, Canada
THIS AND THAT HOLDINGS CORPORATION, BC, Canada

Pour consulter la liste complète des membres inactifs, cliquez ici. Cette liste comprend les membres qui ont démissionné, ont été expulsés ou ont été licenciés au cours des 9 derniers mois.

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 16 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 105 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

Pour plus d’informations sur les adhésionscliquez ici ou contactez le Nous joindre.

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Réclamation de dommages : La puissance de la comptabilisation détaillée des ventes

Lorsqu’il s’agit de traiter des enjeux de qualité ou d’état dans le secteur des fruits et légumes, fournir une comptabilisation des ventes en cas de bris de contrat constitue le moyen le plus efficace de démontrer la façon dont le produit a été manutentionné. Si vous devez réclamer des dommages, assurez-vous d’avoir en main une comptabilisation détaillée des ventes. C’est une excellente pratique d’affaire. Cette comptabilisation détaillée doit comprendre la date de la vente, la quantité de chaque item vendu, le prix de chacune des ventes liées au chargement en question, ainsi que les dépenses liées au bris de contrat comme le transport dans une transaction FAB, les frais d’inspection et de courtage et toutes les autres dépenses convenues. Il est crucial de bien documenter cette information pour prouver votre cas. Elle montre les revenus nets et aide à déterminer si le lot a été convenablement manutentionné.

La corporation de règlement des différends dans les fruits et légumes (la DRC), qui fait autorité dans le secteur des fruits et légumes, souligne avec emphase l’importance d’une comptabilisation détaillée des ventes dans les transactions en consignation puisqu’elle constitue la principale exigence à laquelle est astreint le consignataire, qui doit la soumettre au consignateur. Cela dit, nous recommandons à tous les acheteurs et à tous les destinataires de se tenir prêt à en fournir une s’ils souhaitent réclamer des dommages ou régler un problème.

En l’absence d’une comptabilisation détaillée des ventes et lorsque la méthode utilisée pour calculer le retour ne peut être vérifiée ou reste insatisfaisante, sachez qu’on peut recourir à d’autres méthodes pour calculer la juste valeur marchande d’un produit. Cette souplesse signifie que vous pouvez parfois réduire le montant d’une facture par le pourcentage de défauts relevés dans une inspection fédérale, ce qui peut ou non représenter une perte réelle.

L’article 6 des normes commerciales de la DRC prévoit que les billets et factures de vente doivent être conservés pour deux ans. Si, dans une procédure arbitrale, votre client conteste la comptabilisation détaillée des ventes, l’arbitre pourra vous demander de produire les « billets de ventes ». Les billets de vente et les dépenses devraient pouvoir étayer les informations apparaissant dans votre comptabilisation détaillée.

Il y a trois options différentes pour manutentionner un produit qui arrive en mauvaise condition. Chaque option a ses propres exigences de rapport à soumettre comme comptabilisation des ventes. Ces options ne peuvent être mises ensemble dans un seul compte de ventes :

  1. La consignation ou vente à prix ouvert, y compris les ventes prix après vente (PAS).
  2. Les dommages, pour chaque bris de contrat lorsque les parties ne peuvent s’entendre sur la façon dont le produit a été manutentionné.
    • USDA Market News ou Information sur les marchés (l’Info-Hort) de Agriculture et Agroalimentaire Canada sont disponibles.
    • USDA Market News ou Information sur les marchés (l’Info-Hort) de Agriculture et Agroalimentaire Canada ne sont pas disponibles.
  3. Le remballage et la réeduction, communément appelé en anglais Labor and Shrink.

Voici, en référence, un exemple de gabarit pour chacune des comptabilisations détaillées des ventes.

Pour obtenir des réponses à toute question ou des éclaircissements sur la comptabilisation détaillée des ventes, communiquez avec le service d’assistance de la DRC. Nous sommes là pour vous.

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Mise-à-jour sur les adhésions pour 31 août 2024

Nouvelle liste de membres | Adhésions échues

Bienvenue aux nouveaux membres

Du 1 août 2024 au 31 août 2024, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes:

50TH PARALLEL ESTATE LIMITED PARTNERSHIP, BC, Canada
9499-6527 QUEBEC INC., QC, Canada
ARTUS BOTTLING LTD., BC, Canada
AVO SELECT S.A. DE C.V. (Also d/b/a Avocado Zapotlan / Agro Gonamex), Jalisco, Mexico
COLOREXA SAC, Lima, Peru
DEEP ROOTS WINERY LTD. (Also d/b/a Deep Roots), BC, Canada
DIRTY LAUNDRY VINEYARD LTD., BC, Canada
EARLCO WINES LTD. (Also d/b/a Three Sisters Winery), BC, Canada
ELYSIA VINEYARD LTD. (Also d/b/a Lightning Rock Winery), BC, Canada
FANCY PAK BRAND (A d/b/a of 11750569 Canada Inc.), ON, Canada
FRUIT FUSION INTERNATIONAL INC., QC, Canada
I-DEFENSE INC., QC, Canada
LA FRENZ ESTATE WINERY LTD., BC, Canada
LA PYRAMIDS ET LA SPHINX INC., ON, Canada
LANGE FRESH SALES, INC. (Also d/b/a Lange Fresh Sales), MO, United States
MARIONETTE WINERY LTD., BC, Canada
MAVERICK ESTATE WINERY INC., BC, Canada
MCINTOSH FARMS LTD. (Also d/b/a SpearHead Winery), BC, Canada
NAZCHEL IMPORTS (A d/b/a of Evan James), ON, Canada
O’ROURKE FAMILY VINEYARDS LTD., BC, Canada
RPE CANADA LIMITED, MB, Canada
WESBERT WINERY LTD., BC, Canada
WESTERN FRUIT PACKERS INC., BC, Canada

Pour consulter la liste complète des membres actifscliquez ici.

Adhésions échues

Au 31 août, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC.

CANADIAN NORTH GROUP IMPORTS INCORPORATED, ON, Canada
EXPORTADORA CRUZ BAUTISTA SRL, La Vega, Dominican Republic
FRESH VER SAPI DE CV, Veracruz, Mexico
MITTAL IMPEX (A d/b/a of 10517232 Canada Inc.), ON, Canada
PROPUR INC., QC, Canada
ROCKS MILL FARMS, ON, Canada
SEQ MARKETING INC., QC, Canada
VPCUPE INC., ON, Canada

Pour consulter la liste complète des membres inactifs, cliquez ici. Cette liste comprend les membres qui ont démissionné, ont été expulsés ou ont été licenciés au cours des 9 derniers mois.

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 16 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 105 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

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PRÉCIS DE DÉCISION ARBITRALEUNE: ANALYSE DE LA RESPONSABILITÉ ET DE LA CONFORMITÉ DANS LES DIFFÉRENDS COMMERCIAUX INTERNATIONAUX

Dans ce différend, l’arbitre devait déterminer si l’intimé était tenu de payer les factures comme le demandait le réclamant en arguant que le produit avait été livré en mauvais état en raison de la non-conformité aux instructions de température données, que les modalités CPT « Port payé jusqu’à » s’appliquaient et que le retour offert était inacceptable.

La Corporation de règlement des différends dans les fruits et légumes (la DRC) a créé une série de résumés de décisions arbitrales précédemment rendues. Ces précis aident les membres à mieux comprendre le fonctionnement des règles concernant le règlement des différends de la DRC qui s’appliquent lors d’un différend.

Ces règles stipulent notamment que tout arbitrage administré par la DRC doit demeurer privé et confidentiel. En conséquence, nous omettons le nom des personnes, arbitres et entreprises en cause. Il convient en outre de rappeler que la DRC n’agit qu’à titre d’administrateur du processus; elle ne prend pas part aux audiences. Ces précis sont donc produits à partir des seules notes de l’arbitre ayant entendu le litige et peuvent ne pas inclure d’importantes informations ayant été révélées lors de soumissions écrites ou de dépositions orales.

RÉSUMÉ

Ce précis de décision arbitrale porte sur un différend concernant la qualité et la conformité d’envois d’avocats. Le réclamant faisait valoir que l’intimé devait être tenu responsable du paiement intégral des factures puisque les avocats étaient en excellente condition au moment de leur envoi en vertu des normes du Codex Alimentarius et que l’intimé n’avait pas maintenu la température de transit des instructions données.

L’analyse de l’arbitre s’est concentrée sur l’adhérence aux directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC et sur les résultats d’inspections menées par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (l’ACIA). Il a noté que le vendeur et l’acheteur n’avaient ni discuté ni convenu des normes pour les avocats du Codex Alimentarius, établissant ainsi la prépondérance des règles de la DRC.

Si la preuve recueillie a permis de déterminer que l’intimé n’était pas responsable de payer la totalité des montants apparaissant aux factures, la décision a cependant été rendue en faveur du réclamant, illustrant l’importance de traiter un produit reçu en mauvais état de la manière appropriée.

Ce précis aborde les éléments marquants de la décision arbitrale et ses implications pour les différends commerciaux internationaux.

CAUSE : Dossier de la DRC no 20948 – Parties provenant du Mexique et du Canada
LES FAITS :

Le réclamant a vendu trois envois d’avocats à l’intimé selon des modalités CPT (transport payé jusqu’à) Laredo, Texas, en octobre et novembre 2021. Les trois envois ont été chargés à l’origine dans des camions enregistrés au Mexique, qui ont traversé la frontière des États-Unis au port d’entrée de Laredo, où le transbordement s’est effectué. Après quoi, les chargements ont poursuivi leur route vers Montréal. La valeur respective de chaque envoi était de 44 480 $US, 47 040 $US et de 44 128 $US.

Les trois envois ont été inspectés par l’ACIA dans les délais requis, présentant les résultats suivants, qui excèdent les tolérances maximales des directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC :

Défaut Premier envoi Deuxième envoi Troisième envoi
Décoloration 19% 22% 23%
Cicatrices 5% n/a n/a

À la suite des inspections, l’intimé a offert deux options au réclamant : Soit transférer les avocats à un destinataire différent, soit lui permettre de les vendre pour le compte de l’expéditeur. L’intimé a procédé à la vente des trois envois à l’un de ses clients, ce qui s’est traduit, une fois le transport, les frais d’inspection, la manutention et les profits perdus déduits, par un retour de 20 286,65 $US. Cela n’a pas eu l’heur de satisfaire le réclamant qui a demandé le paiement intégral des trois factures.

Sommaire de l’analyse et du raisonnement de l’arbitre :

Le réclamant a soumis qu’il était en droit de recevoir le paiement du plein montant des factures FAB (Franc à bord) en s’appuyant sur cinq principaux arguments. L’arbitre les a repris un à un de la manière suivante :

1. Le réclamant a expédié des avocats qui, selon les normes du Codex Alimentarius, étaient d’excellente qualité.

Pour les avocats arrivant au Canada, les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC stipulent que les produits ne doivent pas excéder 15% de défauts au total, 8% de dommages sérieux et 3% de pourriture. Des résultats d’une inspection de l’ACIA qui montrent que le produit a outrepassé l’une ou l’autre de ces valeurs maximales constituent une preuve que le produit ne rencontre pas les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC. Or, chacun des trois envois ayant dépassé ce seuil, aucun ne rencontrait la norme des directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC.

Les normes du Codex Alimentarius pour les avocats n’abordent qu’en termes généraux les exigences relatives à la qualité minimum, stipulant que les avocats de classe I ne devraient présenter que de « légers défauts […] de forme et de coloration. » Les taux apparaissant aux rapports d’inspection excédaient certainement ces limites. En outre, les normes du Codex n’ont jamais fait l’objet de discussions entre l’acheteur et le vendeur. En conséquence, ces normes ne peuvent pas prévaloir sur les dispositions des directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC.

2. L’intimé n’a pas suivi les instructions de température que lui avait fournies le réclamant pour le transit entre Laredo et Montréal. Cela a mené à la décoloration de la surface à l’arrivée, telle que relevée dans les rapports de l’ACIA.

Pour prouver une telle assertion, le réclamant devait démontrer de manière concluante que l’intimé n’a pas maintenu les bonnes températures durant le transport de Laredo à Montréal et que ce manque a été l’unique cause de la décoloration à l’arrivée apparaissant aux rapports d’inspection.

Bien que la circulation d’air ait pu jouer un rôle possible, comme l’a affirmé avec emphase l’expert-témoin du réclamant, il ne s’agit que d’une seule cause parmi de nombreuses autres causes potentielles qui auraient pu être à l’origine de la décoloration découverte lors des inspections à l’arrivée au Canada.

3. Ayant indiqué sur ses factures des modalités de vente CPT Laredo, le réclamant maintient que sa responsabilité à l’égard de la qualité de ses envois a été transférée pleinement et intégralement du vendeur à l’acheteur ou moment du transbordement à Laredo.

Le réclamant indique des modalités CPT sur ses factures à l’intimé. Or, en vertu des règles Incoterms de la Chambre de commerce internationale applicables à l’interne et à l’international, l’expression CPT (transport payé jusqu’à, ou Carriage Paid To, en anglais) signifie que,

« [TRADUCTION] le vendeur livre le produit et transfère le risque à l’acheteur en remettant le produit au transporteur qu’a retenu l’acheteur par contrat. Lorsque le produit est ainsi livré à l’acheteur, le vendeur ne garantit pas que le produit arrivera à destination en bonne condition, en quantité exacte ni même du tout. »

En vertu de l’article 20 des normes commerciales de la DRC, les transactions de types CFR (coût et fret), CIP (port payé, assurance comprise, jusqu’à) et CAF (coût, assurances et fret) sont réputées équivaloir à des ventes FAB.

Une transaction CPT serait considérée de la même façon, c’est-à-dire comme une transaction FAB, sous réserve que le prix de vente devrait inclure les charges de transport encourues jusqu’à la destination intermédiaire précisée – Laredo, dans ce cas-ci.

4. Se fondant sur des discussions qu’il a eues avec d’autres expéditeurs mexicains ces dernières années après avoir conclu ces ventes, le réclamant s’est dit d’avis que l’intimé se rendait coupable de pratiques abusives en vue d’obtenir des réductions de prix sur ses achats auprès de fournisseurs mexicains.

Bien que ce survol des expériences des expéditeurs mexicains d’avocats avec l’intimé ait pu s’avérer un bon exercice de la part du réclamant avant la conclusion des trois ventes, l’arbitre était réfractaire à l’idée de traiter du ouï-dire comme élément probant en prenant l’affaire en délibéré.

5. En dépit des résultats des inspections de l’ACIA, un retour de 15 cents pour chaque dollar est ridicule et inacceptable.

Des cinq arguments soulevés par le réclamant, l’arbitre a trouvé que celui-ci était le plus convaincant. Contrairement à la plupart des autres fruits et légumes, les dommages liés aux lenticelles des avocats s’estompent avec le temps en raison de la progression naturelle de leur coloration au cours du cycle de maturation. Alors que les experts ont exprimé différentes opinions sur la cause des enjeux de lenticelles, tous semblent convenir qu’il s’agit d’un détail purement cosmétique qui n’affecte en rien l’apparence intérieure ni la saveur du fruit.

Selon les résultats des inspections de l’ACIA, l’intimé aurait été tout à fait en droit de rejeter complètement chacun de ces trois envois.

Le fait que l’intimé ait été capable de vendre ces 5 656 caisses, l’intégralité des trois envois, à un unique client apporte la preuve que toutes les portions de ces envois étaient commercialisables. En outre, comme l’a fait remarquer le réclamant, on peut également se questionner sur le moment où ces ventes ont été conclues.

S’appuyant sur les prix d’achat convenus par les deux parties pour chacun des trois envois, l’arbitre a ensuite déterminé la juste valeur marchande, moins les défauts totaux et incluant une majoration de 50% pour inciter des ventes rapides, arrivant aux résultats suivants :

  Premier envoi Deuxieme envoi Troisième envoi VALEUR TOTALE
Factures originales FAB 44 480,00 $US 47 040,00 $US 44 128,00 $US 135 648,00 $US
Total des défauts 24% 22% 23%  
+50% pour vente rapide 12% 11% 12%  
Escompte total 36% 33% 35%  
Montants ajustés FAB, exempts de défauts 28,467.20 $US 31,516.80 $US 28,903.84 $US 88,887.84 $US
Sommaire de la décision arbitrale rendue :

En ce qui a trait à la prétention du réclamant à l’effet que l’intimé lui doit une compensation pour ne pas avoir déployé tous les efforts raisonnables afin d’écouler rapidement ses fruits, l’arbitre lui donne raison et ordonne à l’intimé de payer la somme de 88 8877 $US au réclamant. L’arbitre ordonne également à l’intimé de rembourser au réclamant la moitié des frais de dépôt et d’arbitrage, ce qui revient à un montant de 5 152,50 $US.

Le calcul final de la somme due par l’intimé au réclamant s’établit donc ainsi :

Ne pas avoir déployé d’efforts raisonnables pour écouler les fruits 88 887,84 $US
La part de l’intimé pour les frais d’arbitrage 5 152,50 $US
Total dû au réclamant 94 040,34 $US

Il fut donc ordonné à l’intimé de payer au réclamant 94 040,34 $US dans les trente jours suivant la date de cette décision.

Commentaires de la DRC :

Nous recommandons vivement aux membres de se familiariser avec les Incoterms. Bien comprendre les risques de transit, que les produits soient expédiés par voies terrestres, maritimes ou aériennes, pourra vous éviter de futurs maux de tête. Les Incoterms ont été élaborés en vue d’éviter les mésententes couteuses en précisant les tâches, les coûts et les risques du transport international de biens qui incombent au vendeur et à l’acheteur. Mal les comprendre mais malgré tout en convenir pourrait entraîner des pertes significatives pour vous et vos précieux partenaires commerciaux.

Dans une transaction FAB, pour maintenir son droit de rejet à l’égard d‘un envoi, l’acheteur ou destinataire qui découvre que le produit n’est pas en bonne condition durant le déchargement doit immédiatement le recharger dans le camion et demander une inspection gouvernementale. Décharger le camion pour toute autre raison que de rendre le produit accessible à l’inspection constitue un geste d’acceptation et le rejet du produit n’est plus une option, à moins que l’expéditeur n’accepte de reprendre le produit.

Nous comprenons bien que vendre un produit endommagé puisse parfois s’avérer une affaire compliquée mais il est également important de reconnaître que lorsqu’un produit est accepté, il incombe au destinataire de redoubler d’effort pour sauver la plus grande partie possible de l’envoi et minimiser ainsi les pertes. C’est pourquoi, si vous recevez un produit qui ne rencontre pas les dispositions contractuelles ou les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC et que vous ne pensez pas être en mesure de le sauver, vous devez vous assurer que le vendeur ou expéditeur comprend la situation et essayer de changer les modalités du contrat en une transaction en consignation.

Ressources additionnelles :

Pour accéder à la version intégrale de la décision de l’arbitre <en anglais>, cliquez ici.

Incoterms – Les expressions en usage en Amérique du Nord et les INCOTERMS
Une mauvaise cargaison – Les options de l’acheteur ou destinataire
Accepter ou rejeter – L’acceptation et le rejet

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Mise-à-jour sur les adhésions pour 31 juillet 2024

Nouvelle liste de membres | Adhésions échues 

Bienvenue aux nouveaux membres! 

Du 1 juillet 2024 au 31 juillet 2024, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes:

1484497 B.C. LTD., BC, Canada
9397-6215 QUÉBEC INC. (Also d/b/a Le Pro 1600), QC, Canada
B&J BENGAG ORCHARDS (A d/b/a of Balbir Bengag, Jasvir Bengag), BC, Canada
EXPORTADORA, INMOBILIARIA, AGRICOLA E INVERSIONES POMPEIA LT, Maule, Chile
GEHRINGER BROS. ENTERPRISES LTD., BC, Canada
GOLDEN GATE TRADE LTD., ON, Canada
GREEN GOLD IMPORT-EXPORT CANADA INC., ON, Canada
JACOB REDEKOP TEICHROEB (Also d/b/a Abarrotes y Refacciones Teichroeb), ON, Canada
JOIE VENTURES INC. (Also d/b/a JoieFarm Winery), BC, Canada
MONETTE PRODUCE LTD., SK, Canada
RIVER STONE ESTATE WINERY INC., BC, Canada
SENSEI FARMS LEAMINGTON ULC, ON, Canada
TERRABELLA WINERIES LTD., BC, Canada

Pour consulter la liste complète des membres actifscliquez ici.

Adhésions échues:

Au 31 juillet, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC.

ANNAN ECOMMERCE INC., BC, Canada
AWR GLOBAL (Also d/b/a 8499055 Canada Inc.), ON, Canada
COMERCIALIZADORA DE FRUTAS DE TACAMBARO, S.A. DE C.V., Michoacan, Mexico
DD ENTERPRISE (A d/b/a of Deepkumar Mistry), ON, Canada
DISTRIBUTION & TRANSPORT RICARDO INC., QC Canada
ECHERI UJCHAKURA PRODUCE (A d/b/a of Arturo Hernandez Villegas), ON, Canada
EL TORREON EXPORT LIMITADA, Ñuble, Chile
FEXINCO INC., ON, Canada
FRESH VER SAPI DE CV, Veracruz, Mexico
HAPPY FARMERS GLOBAL INC., ON, Canada
HARVESTDANCE INTERNATIONAL INC., ON, Canada
IMPORT KARI / KARI IMPORT, QC, Canada
KONKAN IMPORTS INC., ON, Canada
KONOL INDUSTRIES LTD., BC, Canada
MAPLE TREE CANADA INC., ON, Canada
MITTAL IMPEX (A d/b/a of 10517232 Canada Inc.), ON, Canada
NEW ERA PRODUCE LLC, FL, United States
PROPUR INC., QC, Canada
QUAIL H FARMS, LLC, CA, United States
SEALINE TRADING LIMITED, BC, Canada
SEQ MARKETING INC., QC, Canada
VANZARO INC., ON, Canada
VENUSCA GLOBAL CORPORATION, ON, Canada
VPCUPE INC., ON, Canada

Pour consulter la liste complète des membres inactifs, cliquez ici. Cette liste comprend les membres qui ont démissionné, ont été expulsés ou ont été licenciés au cours des 9 derniers mois.

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 16 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 105 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

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Recommandations pour prévenir les différends portant sur les températures durant le transit

La DRC a pris part à un panel de conférenciers, lors du récent Expo-congrès de l’ACDFL, dont le thème était « [TRADUCTION] Le transport des fruits et légumes – Éléments de réussite ». Le sujet a suscité de nombreuses questions et la DRC vous offre les quelques conseils qui suivent pour éviter les différends avant qu’ils ne surviennent et savoir quoi faire lorsque cela arrive.

FRANC À BORD (FAB) ET CHARGEMENTS PARTIELS (LTL)
  • Dans une transaction FAB, si les instructions du destinataire concernant le réglage de l’unité réfrigérante diffèrent des instructions apparaissant au connaissement, le chauffeur doit communiquer avec le destinataire pour obtenir des éclaircissements. La même procédure s’applique pour les chargements partiels lorsque différents connaissements peuvent présenter des instructions contradictoires sur le réglage de la température.
  • La compatibilité entre la température et les denrées est cruciale lorsque l’on en transporte plus d’une dans un même envoi, notamment pour les chargements LTL lorsqu’il y a plusieurs connaissements et, parfois, des denrées autres que des fruits et légumes frais.
UNITÉS RÉFRIGÉRANTES
  • Les unités réfrigérantes sont conçues pour maintenir la température des denrées, pas pour l’augmenter ni la baisser.
  • L’unité doit être réglée en mode continu lors du transport de denrées sensibles à la température comme les fruits et légumes frais.
  • Il est essentiel de refroidir le camion au préalable de manière à assurer que sa température est compatible avec la denrée que l’on s’apprête à charger. L’expéditeur doit veiller à ce que le camion ait été refroidi à la température voulue avant le chargement.
  • Assurez-vous que vos fruits et légumes sont chargés à une température très près de la température fixée dans le réglage de l’unité réfrigérante. Cela évitera que l’unité ait à fournir des températures non souhaitables en essayant d’ajuster la température à l’intérieur du camion.
  • Un profil de charge approprié est important afin d’assurer une bonne circulation d’air à travers toute la remorque. Évitez de placer les palettes sur les côtés, de les empiler trop haut ou trop près de l’unité réfrigérante, ce qui pourra empêcher une circulation d’air adéquate à l’intérieur de la remorque.
THERMOGRAPHES
  • Les thermographes et les unités réfrigérantes sont deux types d’instruments qui enregistrent la température et produisent des rapports qui aident à déterminer si un enjeu de température est survenu durant le transit. Pour déterminer quel appareil offre le portrait le plus fidèle de ce qui s’est produit pendant le voyage en termes de température à l’intérieur du camion, plusieurs facteurs seront pris en considération dont la température de la pulpe au point d’expédition, le profil de charge des palettes, le nombre de palettes, l’état de la chute d’air, les conditions météorologiques extérieures, l’emplacement des appareils, la température de la pulpe à l’arrivée et l’état du produit à l’arrivée.
  • Les thermographes doivent être installés de manière appropriée à un emplacement dans le camion qui assurera une mesure exacte. On suggère habituellement de les placer sur les palettes du fond face aux portes de la remorque. Ne les fixez pas sur les murs de la remorque. Assurez-vous qu’ils sont correctement documentés sur le connaissement de manière à pouvoir les récupérer facilement lors du déchargement. Vous pouvez éviter bien des problèmes en recourant à des appareils qui offrent une lecture en temps réel, transmettant leurs données durant tout le transit et n’ont pas à être retrouvés à travers le chargement à l’arrivée.

Enfin, l’une des choses les plus importantes à considérer c’est une bonne communication. Avec le nombre important d’acteurs impliqués dans le transport des fruits et légumes frais – le transporteur, l’intermédiaire de transport, l’expéditeur et le destinataire – maintenir les canaux de communications ouverts est un facteur clé pour prévenir les problèmes.

Consultez notre article sur l’importance de « documenter et communiquer ». Et rappelez-vous que les meilleures stratégies pour éviter les différends sont souvent les plus simples.

Si vous avez des questions à ce sujet ou aimeriez en apprendre davantage, l’équipe de la DRC est là pour vous assister. Nous apprécions toutes vos demandes et demeurons toujours prêts à vous venir en aide. Cliquez ici pour nous joindre.

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Différencier consignation et prix après vente

La consignation et le prix après vente (PAS) continuent de soulever maintes questions dans le secteur des fruits et légumes. Étant donné le potentiel de confusion, examinons les caractéristiques particulières à chacune et leur signification afin d’en arriver à une compréhension claire et de prévenir la mésinterprétation.

La consignation et le prix après vente (PAS) continuent de soulever maintes questions dans le secteur des fruits et légumes. Étant donné le potentiel de confusion, examinons les caractéristiques particulières à chacune et leur signification afin d’en arriver à une compréhension claire et de prévenir la mésinterprétation.

Lors d’un différend, les exigences et le fardeau de la preuve pour les deux types de transaction sont différents, ce qui signifie que la responsabilité et les obligations légales des parties varieront selon le type de transaction.

Nous allons expliquer en détails ci-dessous ces deux types de transaction mais d’abord, voyons leurs similarités. Elles n’ont pas de prix ou de retour fixé à l’avance; on a tendance à recourir à ces deux types lorsque la confiance dans la relation d’affaire est bien établie ou lorsque le produit ne rencontre pas les modalités contractuelles à l’arrivée à destination. Notons enfin que certaines dépenses peuvent être déduites par défaut des recettes brutes générées par la vente du produit.

CONSIGNATION :
Consignation

Commençons par définir ce qu’est la consignation. C’est un type d’entente selon laquelle une partie se voit confiée la possession de biens afin qu’elle les vende au nom de l’autre partie qui lui a confié ces biens.

Le consignateur est le fournisseur et demeure propriétaire des biens laissés en consignation. Le consignataire est le vendeur ou l’agent qui s’affaire à vendre les biens sur le marché au nom du consignateur. Le consignateur en demeure le propriétaire jusqu’à ce que le consignataire les vende et que le consignateur reçoive le paiement de la vente. Le consignateur et le consignataire doivent discuter des dépenses que pourra soustraire le consignataire du montant des ventes. Lorsqu’il reçoit les biens, le consignataire doit les vendre au meilleur prix possible pour le compte du consignateur et tire une commission de ses ventes.

Le consignataire est encouragé à vendre le produit au meilleur prix possible, de manière à en maximiser la valeur. Il devrait donc prioriser le produit et l’écouler rapidement. Dans une transaction en consignation, les parties pourront recourir au Market News ou à InfoHort comme point de référence ou convenir par écrit d’un prix minimum garanti.

Une fois le produit vendu, le consignataire a la responsabilité de fournir une comptabilisation détaillée de ses ventes. Ce rapport doit comprendre le prix, le montant et la date de chaque vente, ainsi que les frais dont on a convenu comme le transport, l’entreposage, les frais d’inspection et la commission. Habituellement, la commission du consignataire s’établit dans une fourchette allant de 8 à 15 %, parfois davantage. Tout cela aura été convenu à l’avance par écrit de façon à éviter tout malentendu.

En raison du lien de confiance déjà établi entre le consignateur et le consignataire, une inspection à destination n’est pas nécessaire, à moins d’en avoir autrement convenu. Cette confiance se fonde sur une compréhension mutuelle que le consignataire rapportera fidèlement les ventes, déduira les frais convenus et remettra au consignateur les sommes qui lui reviennent en paiement de son produit.

À moins que les parties n’en conviennent autrement, les transactions en consignation imposent toutefois certaines restrictions au consignataire. Celui-ci ne peut « reconsigner » le produit ni le vendre à prix ouvert et, en raison de potentiels conflits d’intérêt, il ne peut non plus vendre le produit à une entreprise apparentée ni à une entreprise ayant le ou les mêmes propriétaires.

LE PRIX APRÈS VENTE :

Une transaction à prix après vente (PAS, de son acronyme anglais) est un type de transaction selon lequel aucun prix n’est fixé d’avance alors que les parties s’entendent plutôt pour en convenir après que l’acheteur aura vendu le produit. Si le vendeur n’est pas d’accord avec le prix offert par l’acheteur, il incombe à l’acheteur d’étayer son offre. Si les négociations demeurent infructueuses, même si cela n’est pas exigé, une comptabilisation des ventes est la méthode la plus commune pour démontrer comment le produit a été écoulé. Cela signifie habituellement fournir promptement une liste des ventes et des dépenses encourues qui montre comment l’acheteur en est arrivé à son offre. Si le retour offert au vendeur ne lui rapporte pas autant que les prix du marché, il incombe à l’acheteur de démontrer pourquoi il n’a pu vendre le produit au prix du marché.

La comptabilisation des ventes doit contenir les mêmes éléments que la comptabilisation détaillée des ventes abordée précédemment dans le cas de la consignation, à l’exception des commissions, qui ne peuvent être versées que s’il en a été convenu entre les parties. Si le produit n’est pas endommagé, on s’attend à ce qu’il se vende près ou au-dessus des prix du marché courants.

Si, dans le cadre d’une transaction PAS, l’acheteur reçoit des denrées endommagées, il doit demander une inspection fédérale pour prouver que l’envoi a été reçu en mauvais état, appuyant ainsi le fait que les ventes puissent avoir été conclues à des prix inférieurs à ceux du marché. En outre, les résultats apparaissant au rapport d’inspection doivent démontrer que le produit n’était pas conforme aux dispositions contractuelles ni aux directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC.
Quand une inspection fédérale est-elle nécessaire?

Une inspection fédérale montrant que le produit ne rencontre pas les dispositions contractuelles ou les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC devient nécessaire dans une transaction en consignation ou à prix après vente lorsqu’il faut démontrer pourquoi les fruits et légumes ont été vendus à prix inférieurs au marché. Toutefois, une inspection fédérale devient obligatoire lorsque 5% ou plus du produit reçu n’a pas de valeur commerciale et qu’il faut le jeter ou le donner. Il importe de noter qu’un certificat de mise au rebut n’est pas la même chose qu’un rapport d’inspection de l’état du produit montrant que le produit n’a plus de valeur commerciale.

CORRECTION D’UNE MODALITÉ APPRAISSANT À LA PLACE DE L’AUTRE SUR UNE FACTURE :

Veuillez vous rappeler que la consignation et le PAS sont deux modalités de vente distinctes qui ne devraient pas être interchangées l’une avec l’autre. Si vous recevez une facture sur laquelle on a interchangé les deux modalités, communiquez avec l’expéditeur afin de la faire corriger. Assurez-vous dans vos transactions en consignation de discuter, comprendre et convenir des modalités, préférablement par écrit. Les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC indiquent qu’en l’absence d’entente sur les dispositions contractuelles, ce seront les conditions FAB sans catégorie qui s’appliqueront par défaut. Enfin, si l’on ne parvient pas à s’entendre sur le prix, ce sera le prix du marché qui s’appliquera également par défaut.

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Mise-à-jour sur les adhésions pour juin 2024

Nouvelle liste de membres | Adhésions échues | Avis de Radiation

Bienvenue aux nouveaux membres

Du 1 juin 2024 au 30 juin 2024, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes :

AGRO RASPBERRY SPR DE RL DE CV, Jalisco, Mexico
ALWAYS FRESH FARMS LLC. (Also d/b/a Always Fresh Farms), FL, United States
AMIN TRADING LTD., BC, Canada
BLASTED CHURCH VINEYARDS INC., BC, Canada
CREATIVE IMPEX LTD., BC, Canada
CYRUS GATE IMPORT LTD., BC, Canada
FINE TECH LEATHER LTD. (Also d/b/a AFN Trading Company), AB, Canada
FRESHOP PRODUCE INC., BC, Canada
GREEN SUN SERVICES INC. (Also d/b/a Green Sun Services), ON, Canada
IQBAL FOODS INC., ON, Canada
KREMERMAN FOODS (A d/b/a of 9504303 Canada Inc.), AB, Canada
LAUT FARMS LLC., CA, United States
LOTUS TRADE INC. / COMMERCE TRADE INC., QC, Canada
LOVE BEETS LLC., PA, United States
PANORAMA PACKING LTD., BC, Canada
PRODUCE4U TRADING INC., BC, Canada
QUAILS’ GATE VINEYARDS ESTATE WINERY LTD., BC, Canada
SANDHU GREEN VEG AND FOODS LTD., ON, Canada
SKYWOC INDUSTRIES CANADA INC., ON, Canada
TAHA INTERNATIONAL INC., QC, Canada
TROPIC SUN IMPORT AND EXPORT INC., ON, Canada
VERCROP AGRICULTURE CORPORATION, ON, Canada

Pour consulter la liste complète des membres actifscliquez ici.

Adhésions échues :

Au 30 juin 2024, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC.

1383408 B.C. Ltd., BC, Canada
14962532 CANADA INC., ON, Canada
51NORTH FRESH INC., ON, Canada
ADASS IMPORT EXPORT LLC., TX, United States
BJS FARMS LTD., BC, Canada
BOLTHOUSE FARMS CANADA CO., ON, Canada
C.I.B. (2013) NUTS & DRIED FRUITS TRADING INC., QC, Canada
CURTIS RIDGE FARMS LTD., MB, Canada
EPSILON-IT EPSILON-INTEGRA-TRADE LTD., BC, Canada
FLS TRANSPORTATION SERVICES LIMITED, QC, Canada
FRESH LOGISTICS, LLC, CA, United States
GIRAFFE FOODS INC., (Also d/b/a Giraffe Foods), ON, Canada
LE GROUPE D’AFFAIRES LR INC., QC, Canada
PIERRE LOUIS IMPORT EXPORT, ON, Canada

Avis de Radiation

Le 26 juin 2024, CSM FRESH IMPORTS INC. (Also d/b/a CSM Fresh) a été radiée de la liste des membres de la DRC pour ne pas avoir réglé ses dettes à leur échéance et pour avoir émis des chèques sans fonds suffisants pour permettre son encaissement selon les procédures bancaires normale. Au moment de la radiation, Tamim Hamed Baregzay (Directeur) était le seul en position de responsabilité dans cette entreprise.

Pour consulter la liste complète des membres inactifs, cliquez ici. Cette liste comprend les membres qui ont démissionné, ont été expulsés ou ont été licenciés au cours des 9 derniers mois.

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 16 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 105 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

Pour plus d’informations sur les adhésionscliquez ici ou contactez le Nous joindre.

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Les meilleures pratiques pour atténuer les risques dans le transport des fruits et légumes

Le personnel du service d’assistance de la DRC a communiqué avec Thermo King afin de mieux connaître le fonctionnement des unités pour le transport réfrigéré et les meilleures pratiques pour le transport des fruits et légumes frais. Vous trouverez ci-après une série de conseils qui pourront s’avérer fort utiles lors de votre prochain chargement :

AVANT LE CHARGEMENT

✔ Refroidir et conserver la cargaison à la température désirée afin d’évacuer la chaleur.

  • Confirmer que le produit est à la température voulue avant de le charger à bord de la remorque.
  • Les unités pour le transport réfrigéré sont conçues pour maintenir la température du produit et non la changer.

✔ Mettre en marche l’unité pour le transport réfrigéré 20 minutes à l’avance, réglée à « refroidissement rapide » (High Speed Cool).

  • Pour évacuer toute la chaleur résiduelle de la remorque ou de la boîte du camion.
  • Effectuer le test automatisé pré-voyage pour confirmer le bon fonctionnement de l’appareil.
  • L’unité DOIT passer le test.
  • Si le test automatisé échoue, il faut suivre les procédures prescrites par votre entreprise ou communiquer avec votre marchand local pour obtenir de l’aide.

✔ Régler le contrôle de l’unité à la température désirée.

  • Vérifier les réglages après les avoir changés afin de confirmer qu’ils sont corrects.

✔ Sélectionner le mode de fonctionnement.

  • Soit en mode continu, soit en mode cycle marche-arrêt. Pour les fruits et légumes, il faut toujours régler l’unité en mode continu.

✔ Refroidir la remorque ou la boîte du camion.

  • À la température voulue pour évacuer toute chaleur résiduelle.
DURANT LE CHARGEMENT

✔ Arrêter l’unité pendant le chargement.

  • Afin de minimiser l’apport de chaleur et d’humidité qui entre dans la remorque ou la boîte du camion.
  • Vérifier que le produit est bien à la bonne température.

✔ Charger le produit rapidement et avec efficience.

  • Pour assurer une circulation d’air adéquate autour et à travers tout le chargement.

✔ Fermer les portes et redémarrer l’unité.

  • Reconfirmer le mode continu et les températures des zones.

✔ Les portes souples.

  • Toujours recommandées pour la distribution.
  • Conserve l’air climatisé à l’intérieur et l’air extérieur en dehors.

✔ L’ouverture des portes.

  • Minimiser le nombre d’ouvertures des portes et leur durée.
  • L’air ambiant s’introduit et l’air de la remorque ou de la boîte du camion s’enfuit.
DURANT LE TRANSPORT

✔ Une circulation d’air appropriée est ESSENTIELLE.

  • Une mauvaise circulation d’air entraînera la détérioration du produit, même avec une unité en parfait état de marche.
  • Les obstacles obstruent la libre circulation d’air et produisent des zones plus chaudes.
  • Circulation d’air appropriée : L’air passe sans obstacles des six côtés du chargement.

✔ Une bonne circulation d’air tient à quatre facteurs clés :

  • Utiliser des palettes fermées sur trois côtés pour assurer une circulation d’air adéquate.
    • Ne pas obstruer le plancher sous la cargaison. Cela empêche l’air de retourner vers l’unité.
    • Les palettes souples et l’empilage à la main ne sont pas optimaux pour gérer la température.
  • L’intérieur de la remorque ou de la boîte du camion doit être propre pour éviter la contamination :
    • Les planchers profilés doivent être exempts d’obstacles.
    • Les débris peuvent bloquer la circulation d’air.
    • Les débris peuvent être aspirés dans l’unité, entraînant un refroidissement insuffisant.
    • Utiliser des profils de charge qui permettent une circulation d’air adéquate.
  • Demeurez vigilant!
    • Assurer un espace suffisant pour une bonne circulation d’air entre le haut du chargement et le plafond.
    • Les produits devraient être chargés uniformément de manière à éviter de restreindre la circulation d’air.
  • Ne pas bloquer le retour d’air de l’évaporateur de l’unité. Cela restreint la circulation d’air.
    • Ne pas charger le produit en le collant directement sur l’unité, les parois ou les portes.
    • Ne pas charger le produit jusqu’au plafond, ce qui pourrait entraîner un cycle de circulation d’air plus court et donc moins efficace.
VÉRIFICATION ET DERNIÈRES RECOMMANDATIONS

✔ Vérifier le refroidissement préalable.

  • Refroidir le produit et la remorque ou la boîte du camion à la température voulue avant le chargement.
  • Placer la remorque ou la boîte du camion de manière à ce qu’elle épouse étroitement les joints étanches du quai lors de la livraison. Superviser l’ouverture et la fermeture des portes.

✔ Ne pas mettre l’unité en marche lorsque les portes sont ouvertes.

  • Cela ferait en sorte d’évacuer l’air climatisé vers l’extérieur et de faire entrer l’air ambiant à l’intérieur.

✔ Garder les portes toujours fermées quand c’est possible.

  • Assurez-vous de garder les ouvertures de portes peu nombreuses et de courte durée. Le froid restera ainsi à l’intérieur et la chaleur à l’extérieur.
  • Arrêter le fonctionnement de l’unité avant d’ouvrir les portes.
  • Le temps requis pour ramener la température de la boîte au niveau désiré s’accroît de manière significative avec l’entrée d’air extérieur.
  • Plus grande est la différence entre la température voulue pour la zone et la température réelle de la boîte, plus longue sera la durée pour ramener la température de la boîte à la température voulue.

✔ Utiliser des portes souples.

  • Les portes souples réduisent l’échange d’air entre l’intérieur et l’extérieur. Elles aident à minimiser les changements de température intérieure.

✔ Quais non-réfrigérés :

  • Arrêter l’unité pour le transport réfrigéré. Minimiser l’exposition aux zones présentant une température inadéquate.
  • Assurer l’étanchéité du joint entre la remorque ou la boîte de camion et le quai.

✔ Quais réfrigérés et les passages à quai réfrigéré :

  • Reculer la remorque ou le camion de manière à épouser étroitement les joints d’étanchéité du quai avant d’ouvrir les portes.
  • Minimiser les ouvertures des portes.

✔ Passages à quai et transbordement :

  • Déplacer le produit rapidement. Minimiser son temps d’exposition aux zones présentant une température inadéquate.

✔ Livraison terrestre pour :

  • Les supermarchés
  • Les dépanneurs
  • Les restaurants
  • Les commerces qui offrent la livraison directe

✔ Arrêter l’unité.

✔ Minimiser les ouvertures des portes.

✔ Utiliser les portes souples.

Les renseignements fournis dans cet article sont une gracieuseté de Randy Green de Thermo King Est du Canada, division de l’Ontario.

Personne-contact: Randy Green à [email protected]

Thermo King Est du Canada

Fondé en 1938, Thermo King est le chef de file mondial dans la fabrication de systèmes de transport à température contrôlée dans une variété d’applications mobiles, incluant les remorques, les fourgons, les autobus, les conteneurs maritimes et les wagons ferroviaires. Les produits Thermo King sont soutenu par un réseau de concessionnaires à la grandeur du pays, qui offrent un service expert formé en usine et une gamme complète de pièces d’origine et concurrentes.

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Le contrat de vente : un outil pratique pour mettre les choses au clair et éviter les différends

Bien qu’elle ait aidé ses membres à résoudre des millions de dollars de différends, la DRC s’est également engagée à fournir à ses membres des conseils et des occasions d’en apprendre davantage sur les meilleures pratiques d’affaires pour prévenir les conflits. Notre modèle de règlement des différends atténue les risques et facilite le commerce entre les membres. Nous offrons une grande variété de ressources aisément accessibles pour la prévention des différends comme des consultations confidentielles, le Service d’assistance commerciale de la DRC, les séminaires, les causeries avec conférencier-invité, les feuillets d’information, le bulletin Solutions et plus encore.

COMMUNIQUER ET DOCUMENTER

Savez-vous que les stratégies les plus efficaces pour prévenir les différends sont souvent les plus simples? En fait, elles sont tellement évidentes qu’on peut les résumer en deux mots : COMMUNIQUER et DOCUMENTER. Ces deux actions, lorsque pratiquées systématiquement, peuvent avoir de sérieuses répercussions sur les opérations de votre entreprise. Elles augmentent la clarté, préviennent d’éventuels conflits et pavent la voie à une transaction sans heurt.

Reconnaître l’importance de communiquer et de documenter est une chose mais le mettre en pratique en est une autre. Afin de vous aider, la DRC a élaboré un exemple pratique – un contrat de vente. Cet outil est conçu pour vous aider à mettre en application ces pratiques exemplaires dans vos propres transactions, en assurant ainsi la clarté et la transparence, et en établissant une solide fondation pour la prévention de différends.

Si vous avez des questions à ce sujet ou aimeriez en apprendre davantage, l’équipe de la DRC est là pour vous assister. Nous apprécions toutes vos demandes et demeurons toujours prêts à vous venir en aide. Cliquez ici pour nous joindre.

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