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Recommandations pour prévenir les différends portant sur les températures durant le transit

La DRC a pris part à un panel de conférenciers, lors du récent Expo-congrès de l’ACDFL, dont le thème était « [TRADUCTION] Le transport des fruits et légumes – Éléments de réussite ». Le sujet a suscité de nombreuses questions et la DRC vous offre les quelques conseils qui suivent pour éviter les différends avant qu’ils ne surviennent et savoir quoi faire lorsque cela arrive.

FRANC À BORD (FAB) ET CHARGEMENTS PARTIELS (LTL)
  • Dans une transaction FAB, si les instructions du destinataire concernant le réglage de l’unité réfrigérante diffèrent des instructions apparaissant au connaissement, le chauffeur doit communiquer avec le destinataire pour obtenir des éclaircissements. La même procédure s’applique pour les chargements partiels lorsque différents connaissements peuvent présenter des instructions contradictoires sur le réglage de la température.
  • La compatibilité entre la température et les denrées est cruciale lorsque l’on en transporte plus d’une dans un même envoi, notamment pour les chargements LTL lorsqu’il y a plusieurs connaissements et, parfois, des denrées autres que des fruits et légumes frais.
UNITÉS RÉFRIGÉRANTES
  • Les unités réfrigérantes sont conçues pour maintenir la température des denrées, pas pour l’augmenter ni la baisser.
  • L’unité doit être réglée en mode continu lors du transport de denrées sensibles à la température comme les fruits et légumes frais.
  • Il est essentiel de refroidir le camion au préalable de manière à assurer que sa température est compatible avec la denrée que l’on s’apprête à charger. L’expéditeur doit veiller à ce que le camion ait été refroidi à la température voulue avant le chargement.
  • Assurez-vous que vos fruits et légumes sont chargés à une température très près de la température fixée dans le réglage de l’unité réfrigérante. Cela évitera que l’unité ait à fournir des températures non souhaitables en essayant d’ajuster la température à l’intérieur du camion.
  • Un profil de charge approprié est important afin d’assurer une bonne circulation d’air à travers toute la remorque. Évitez de placer les palettes sur les côtés, de les empiler trop haut ou trop près de l’unité réfrigérante, ce qui pourra empêcher une circulation d’air adéquate à l’intérieur de la remorque.
THERMOGRAPHES
  • Les thermographes et les unités réfrigérantes sont deux types d’instruments qui enregistrent la température et produisent des rapports qui aident à déterminer si un enjeu de température est survenu durant le transit. Pour déterminer quel appareil offre le portrait le plus fidèle de ce qui s’est produit pendant le voyage en termes de température à l’intérieur du camion, plusieurs facteurs seront pris en considération dont la température de la pulpe au point d’expédition, le profil de charge des palettes, le nombre de palettes, l’état de la chute d’air, les conditions météorologiques extérieures, l’emplacement des appareils, la température de la pulpe à l’arrivée et l’état du produit à l’arrivée.
  • Les thermographes doivent être installés de manière appropriée à un emplacement dans le camion qui assurera une mesure exacte. On suggère habituellement de les placer sur les palettes du fond face aux portes de la remorque. Ne les fixez pas sur les murs de la remorque. Assurez-vous qu’ils sont correctement documentés sur le connaissement de manière à pouvoir les récupérer facilement lors du déchargement. Vous pouvez éviter bien des problèmes en recourant à des appareils qui offrent une lecture en temps réel, transmettant leurs données durant tout le transit et n’ont pas à être retrouvés à travers le chargement à l’arrivée.

Enfin, l’une des choses les plus importantes à considérer c’est une bonne communication. Avec le nombre important d’acteurs impliqués dans le transport des fruits et légumes frais – le transporteur, l’intermédiaire de transport, l’expéditeur et le destinataire – maintenir les canaux de communications ouverts est un facteur clé pour prévenir les problèmes.

Consultez notre article sur l’importance de « documenter et communiquer ». Et rappelez-vous que les meilleures stratégies pour éviter les différends sont souvent les plus simples.

Si vous avez des questions à ce sujet ou aimeriez en apprendre davantage, l’équipe de la DRC est là pour vous assister. Nous apprécions toutes vos demandes et demeurons toujours prêts à vous venir en aide. Cliquez ici pour nous joindre.

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Différencier consignation et prix après vente

La consignation et le prix après vente (PAS) continuent de soulever maintes questions dans le secteur des fruits et légumes. Étant donné le potentiel de confusion, examinons les caractéristiques particulières à chacune et leur signification afin d’en arriver à une compréhension claire et de prévenir la mésinterprétation.

La consignation et le prix après vente (PAS) continuent de soulever maintes questions dans le secteur des fruits et légumes. Étant donné le potentiel de confusion, examinons les caractéristiques particulières à chacune et leur signification afin d’en arriver à une compréhension claire et de prévenir la mésinterprétation.

Lors d’un différend, les exigences et le fardeau de la preuve pour les deux types de transaction sont différents, ce qui signifie que la responsabilité et les obligations légales des parties varieront selon le type de transaction.

Nous allons expliquer en détails ci-dessous ces deux types de transaction mais d’abord, voyons leurs similarités. Elles n’ont pas de prix ou de retour fixé à l’avance; on a tendance à recourir à ces deux types lorsque la confiance dans la relation d’affaire est bien établie ou lorsque le produit ne rencontre pas les modalités contractuelles à l’arrivée à destination. Notons enfin que certaines dépenses peuvent être déduites par défaut des recettes brutes générées par la vente du produit.

CONSIGNATION :
Consignation

Commençons par définir ce qu’est la consignation. C’est un type d’entente selon laquelle une partie se voit confiée la possession de biens afin qu’elle les vende au nom de l’autre partie qui lui a confié ces biens.

Le consignateur est le fournisseur et demeure propriétaire des biens laissés en consignation. Le consignataire est le vendeur ou l’agent qui s’affaire à vendre les biens sur le marché au nom du consignateur. Le consignateur en demeure le propriétaire jusqu’à ce que le consignataire les vende et que le consignateur reçoive le paiement de la vente. Le consignateur et le consignataire doivent discuter des dépenses que pourra soustraire le consignataire du montant des ventes. Lorsqu’il reçoit les biens, le consignataire doit les vendre au meilleur prix possible pour le compte du consignateur et tire une commission de ses ventes.

Le consignataire est encouragé à vendre le produit au meilleur prix possible, de manière à en maximiser la valeur. Il devrait donc prioriser le produit et l’écouler rapidement. Dans une transaction en consignation, les parties pourront recourir au Market News ou à InfoHort comme point de référence ou convenir par écrit d’un prix minimum garanti.

Une fois le produit vendu, le consignataire a la responsabilité de fournir une comptabilisation détaillée de ses ventes. Ce rapport doit comprendre le prix, le montant et la date de chaque vente, ainsi que les frais dont on a convenu comme le transport, l’entreposage, les frais d’inspection et la commission. Habituellement, la commission du consignataire s’établit dans une fourchette allant de 8 à 15 %, parfois davantage. Tout cela aura été convenu à l’avance par écrit de façon à éviter tout malentendu.

En raison du lien de confiance déjà établi entre le consignateur et le consignataire, une inspection à destination n’est pas nécessaire, à moins d’en avoir autrement convenu. Cette confiance se fonde sur une compréhension mutuelle que le consignataire rapportera fidèlement les ventes, déduira les frais convenus et remettra au consignateur les sommes qui lui reviennent en paiement de son produit.

À moins que les parties n’en conviennent autrement, les transactions en consignation imposent toutefois certaines restrictions au consignataire. Celui-ci ne peut « reconsigner » le produit ni le vendre à prix ouvert et, en raison de potentiels conflits d’intérêt, il ne peut non plus vendre le produit à une entreprise apparentée ni à une entreprise ayant le ou les mêmes propriétaires.

LE PRIX APRÈS VENTE :

Une transaction à prix après vente (PAS, de son acronyme anglais) est un type de transaction selon lequel aucun prix n’est fixé d’avance alors que les parties s’entendent plutôt pour en convenir après que l’acheteur aura vendu le produit. Si le vendeur n’est pas d’accord avec le prix offert par l’acheteur, il incombe à l’acheteur d’étayer son offre. Si les négociations demeurent infructueuses, même si cela n’est pas exigé, une comptabilisation des ventes est la méthode la plus commune pour démontrer comment le produit a été écoulé. Cela signifie habituellement fournir promptement une liste des ventes et des dépenses encourues qui montre comment l’acheteur en est arrivé à son offre. Si le retour offert au vendeur ne lui rapporte pas autant que les prix du marché, il incombe à l’acheteur de démontrer pourquoi il n’a pu vendre le produit au prix du marché.

La comptabilisation des ventes doit contenir les mêmes éléments que la comptabilisation détaillée des ventes abordée précédemment dans le cas de la consignation, à l’exception des commissions, qui ne peuvent être versées que s’il en a été convenu entre les parties. Si le produit n’est pas endommagé, on s’attend à ce qu’il se vende près ou au-dessus des prix du marché courants.

Si, dans le cadre d’une transaction PAS, l’acheteur reçoit des denrées endommagées, il doit demander une inspection fédérale pour prouver que l’envoi a été reçu en mauvais état, appuyant ainsi le fait que les ventes puissent avoir été conclues à des prix inférieurs à ceux du marché. En outre, les résultats apparaissant au rapport d’inspection doivent démontrer que le produit n’était pas conforme aux dispositions contractuelles ni aux directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC.
Quand une inspection fédérale est-elle nécessaire?

Une inspection fédérale montrant que le produit ne rencontre pas les dispositions contractuelles ou les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC devient nécessaire dans une transaction en consignation ou à prix après vente lorsqu’il faut démontrer pourquoi les fruits et légumes ont été vendus à prix inférieurs au marché. Toutefois, une inspection fédérale devient obligatoire lorsque 5% ou plus du produit reçu n’a pas de valeur commerciale et qu’il faut le jeter ou le donner. Il importe de noter qu’un certificat de mise au rebut n’est pas la même chose qu’un rapport d’inspection de l’état du produit montrant que le produit n’a plus de valeur commerciale.

CORRECTION D’UNE MODALITÉ APPRAISSANT À LA PLACE DE L’AUTRE SUR UNE FACTURE :

Veuillez vous rappeler que la consignation et le PAS sont deux modalités de vente distinctes qui ne devraient pas être interchangées l’une avec l’autre. Si vous recevez une facture sur laquelle on a interchangé les deux modalités, communiquez avec l’expéditeur afin de la faire corriger. Assurez-vous dans vos transactions en consignation de discuter, comprendre et convenir des modalités, préférablement par écrit. Les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC indiquent qu’en l’absence d’entente sur les dispositions contractuelles, ce seront les conditions FAB sans catégorie qui s’appliqueront par défaut. Enfin, si l’on ne parvient pas à s’entendre sur le prix, ce sera le prix du marché qui s’appliquera également par défaut.

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Mise-à-jour sur les adhésions pour juin 2024

Nouvelle liste de membres | Adhésions échues | Avis de Radiation

Bienvenue aux nouveaux membres

Du 1 juin 2024 au 30 juin 2024, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes :

AGRO RASPBERRY SPR DE RL DE CV, Jalisco, Mexico
ALWAYS FRESH FARMS LLC. (Also d/b/a Always Fresh Farms), FL, United States
AMIN TRADING LTD., BC, Canada
BLASTED CHURCH VINEYARDS INC., BC, Canada
CREATIVE IMPEX LTD., BC, Canada
CYRUS GATE IMPORT LTD., BC, Canada
FINE TECH LEATHER LTD. (Also d/b/a AFN Trading Company), AB, Canada
FRESHOP PRODUCE INC., BC, Canada
GREEN SUN SERVICES INC. (Also d/b/a Green Sun Services), ON, Canada
IQBAL FOODS INC., ON, Canada
KREMERMAN FOODS (A d/b/a of 9504303 Canada Inc.), AB, Canada
LAUT FARMS LLC., CA, United States
LOTUS TRADE INC. / COMMERCE TRADE INC., QC, Canada
LOVE BEETS LLC., PA, United States
PANORAMA PACKING LTD., BC, Canada
PRODUCE4U TRADING INC., BC, Canada
QUAILS’ GATE VINEYARDS ESTATE WINERY LTD., BC, Canada
SANDHU GREEN VEG AND FOODS LTD., ON, Canada
SKYWOC INDUSTRIES CANADA INC., ON, Canada
TAHA INTERNATIONAL INC., QC, Canada
TROPIC SUN IMPORT AND EXPORT INC., ON, Canada
VERCROP AGRICULTURE CORPORATION, ON, Canada

Pour consulter la liste complète des membres actifscliquez ici.

Adhésions échues :

Au 30 juin 2024, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC.

1383408 B.C. Ltd., BC, Canada
14962532 CANADA INC., ON, Canada
51NORTH FRESH INC., ON, Canada
ADASS IMPORT EXPORT LLC., TX, United States
BJS FARMS LTD., BC, Canada
BOLTHOUSE FARMS CANADA CO., ON, Canada
C.I.B. (2013) NUTS & DRIED FRUITS TRADING INC., QC, Canada
CURTIS RIDGE FARMS LTD., MB, Canada
EPSILON-IT EPSILON-INTEGRA-TRADE LTD., BC, Canada
FLS TRANSPORTATION SERVICES LIMITED, QC, Canada
FRESH LOGISTICS, LLC, CA, United States
GIRAFFE FOODS INC., (Also d/b/a Giraffe Foods), ON, Canada
LE GROUPE D’AFFAIRES LR INC., QC, Canada
PIERRE LOUIS IMPORT EXPORT, ON, Canada

Avis de Radiation

Le 26 juin 2024, CSM FRESH IMPORTS INC. (Also d/b/a CSM Fresh) a été radiée de la liste des membres de la DRC pour ne pas avoir réglé ses dettes à leur échéance et pour avoir émis des chèques sans fonds suffisants pour permettre son encaissement selon les procédures bancaires normale. Au moment de la radiation, Tamim Hamed Baregzay (Directeur) était le seul en position de responsabilité dans cette entreprise.

Pour consulter la liste complète des membres inactifs, cliquez ici. Cette liste comprend les membres qui ont démissionné, ont été expulsés ou ont été licenciés au cours des 9 derniers mois.

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 16 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 105 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

Pour plus d’informations sur les adhésionscliquez ici ou contactez le Nous joindre.

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Les meilleures pratiques pour atténuer les risques dans le transport des fruits et légumes

Le personnel du service d’assistance de la DRC a communiqué avec Thermo King afin de mieux connaître le fonctionnement des unités pour le transport réfrigéré et les meilleures pratiques pour le transport des fruits et légumes frais. Vous trouverez ci-après une série de conseils qui pourront s’avérer fort utiles lors de votre prochain chargement :

AVANT LE CHARGEMENT

✔ Refroidir et conserver la cargaison à la température désirée afin d’évacuer la chaleur.

  • Confirmer que le produit est à la température voulue avant de le charger à bord de la remorque.
  • Les unités pour le transport réfrigéré sont conçues pour maintenir la température du produit et non la changer.

✔ Mettre en marche l’unité pour le transport réfrigéré 20 minutes à l’avance, réglée à « refroidissement rapide » (High Speed Cool).

  • Pour évacuer toute la chaleur résiduelle de la remorque ou de la boîte du camion.
  • Effectuer le test automatisé pré-voyage pour confirmer le bon fonctionnement de l’appareil.
  • L’unité DOIT passer le test.
  • Si le test automatisé échoue, il faut suivre les procédures prescrites par votre entreprise ou communiquer avec votre marchand local pour obtenir de l’aide.

✔ Régler le contrôle de l’unité à la température désirée.

  • Vérifier les réglages après les avoir changés afin de confirmer qu’ils sont corrects.

✔ Sélectionner le mode de fonctionnement.

  • Soit en mode continu, soit en mode cycle marche-arrêt. Pour les fruits et légumes, il faut toujours régler l’unité en mode continu.

✔ Refroidir la remorque ou la boîte du camion.

  • À la température voulue pour évacuer toute chaleur résiduelle.
DURANT LE CHARGEMENT

✔ Arrêter l’unité pendant le chargement.

  • Afin de minimiser l’apport de chaleur et d’humidité qui entre dans la remorque ou la boîte du camion.
  • Vérifier que le produit est bien à la bonne température.

✔ Charger le produit rapidement et avec efficience.

  • Pour assurer une circulation d’air adéquate autour et à travers tout le chargement.

✔ Fermer les portes et redémarrer l’unité.

  • Reconfirmer le mode continu et les températures des zones.

✔ Les portes souples.

  • Toujours recommandées pour la distribution.
  • Conserve l’air climatisé à l’intérieur et l’air extérieur en dehors.

✔ L’ouverture des portes.

  • Minimiser le nombre d’ouvertures des portes et leur durée.
  • L’air ambiant s’introduit et l’air de la remorque ou de la boîte du camion s’enfuit.
DURANT LE TRANSPORT

✔ Une circulation d’air appropriée est ESSENTIELLE.

  • Une mauvaise circulation d’air entraînera la détérioration du produit, même avec une unité en parfait état de marche.
  • Les obstacles obstruent la libre circulation d’air et produisent des zones plus chaudes.
  • Circulation d’air appropriée : L’air passe sans obstacles des six côtés du chargement.

✔ Une bonne circulation d’air tient à quatre facteurs clés :

  • Utiliser des palettes fermées sur trois côtés pour assurer une circulation d’air adéquate.
    • Ne pas obstruer le plancher sous la cargaison. Cela empêche l’air de retourner vers l’unité.
    • Les palettes souples et l’empilage à la main ne sont pas optimaux pour gérer la température.
  • L’intérieur de la remorque ou de la boîte du camion doit être propre pour éviter la contamination :
    • Les planchers profilés doivent être exempts d’obstacles.
    • Les débris peuvent bloquer la circulation d’air.
    • Les débris peuvent être aspirés dans l’unité, entraînant un refroidissement insuffisant.
    • Utiliser des profils de charge qui permettent une circulation d’air adéquate.
  • Demeurez vigilant!
    • Assurer un espace suffisant pour une bonne circulation d’air entre le haut du chargement et le plafond.
    • Les produits devraient être chargés uniformément de manière à éviter de restreindre la circulation d’air.
  • Ne pas bloquer le retour d’air de l’évaporateur de l’unité. Cela restreint la circulation d’air.
    • Ne pas charger le produit en le collant directement sur l’unité, les parois ou les portes.
    • Ne pas charger le produit jusqu’au plafond, ce qui pourrait entraîner un cycle de circulation d’air plus court et donc moins efficace.
VÉRIFICATION ET DERNIÈRES RECOMMANDATIONS

✔ Vérifier le refroidissement préalable.

  • Refroidir le produit et la remorque ou la boîte du camion à la température voulue avant le chargement.
  • Placer la remorque ou la boîte du camion de manière à ce qu’elle épouse étroitement les joints étanches du quai lors de la livraison. Superviser l’ouverture et la fermeture des portes.

✔ Ne pas mettre l’unité en marche lorsque les portes sont ouvertes.

  • Cela ferait en sorte d’évacuer l’air climatisé vers l’extérieur et de faire entrer l’air ambiant à l’intérieur.

✔ Garder les portes toujours fermées quand c’est possible.

  • Assurez-vous de garder les ouvertures de portes peu nombreuses et de courte durée. Le froid restera ainsi à l’intérieur et la chaleur à l’extérieur.
  • Arrêter le fonctionnement de l’unité avant d’ouvrir les portes.
  • Le temps requis pour ramener la température de la boîte au niveau désiré s’accroît de manière significative avec l’entrée d’air extérieur.
  • Plus grande est la différence entre la température voulue pour la zone et la température réelle de la boîte, plus longue sera la durée pour ramener la température de la boîte à la température voulue.

✔ Utiliser des portes souples.

  • Les portes souples réduisent l’échange d’air entre l’intérieur et l’extérieur. Elles aident à minimiser les changements de température intérieure.

✔ Quais non-réfrigérés :

  • Arrêter l’unité pour le transport réfrigéré. Minimiser l’exposition aux zones présentant une température inadéquate.
  • Assurer l’étanchéité du joint entre la remorque ou la boîte de camion et le quai.

✔ Quais réfrigérés et les passages à quai réfrigéré :

  • Reculer la remorque ou le camion de manière à épouser étroitement les joints d’étanchéité du quai avant d’ouvrir les portes.
  • Minimiser les ouvertures des portes.

✔ Passages à quai et transbordement :

  • Déplacer le produit rapidement. Minimiser son temps d’exposition aux zones présentant une température inadéquate.

✔ Livraison terrestre pour :

  • Les supermarchés
  • Les dépanneurs
  • Les restaurants
  • Les commerces qui offrent la livraison directe

✔ Arrêter l’unité.

✔ Minimiser les ouvertures des portes.

✔ Utiliser les portes souples.

Les renseignements fournis dans cet article sont une gracieuseté de Randy Green de Thermo King Est du Canada, division de l’Ontario.

Personne-contact: Randy Green à [email protected]

Thermo King Est du Canada

Fondé en 1938, Thermo King est le chef de file mondial dans la fabrication de systèmes de transport à température contrôlée dans une variété d’applications mobiles, incluant les remorques, les fourgons, les autobus, les conteneurs maritimes et les wagons ferroviaires. Les produits Thermo King sont soutenu par un réseau de concessionnaires à la grandeur du pays, qui offrent un service expert formé en usine et une gamme complète de pièces d’origine et concurrentes.

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Le contrat de vente : un outil pratique pour mettre les choses au clair et éviter les différends

Bien qu’elle ait aidé ses membres à résoudre des millions de dollars de différends, la DRC s’est également engagée à fournir à ses membres des conseils et des occasions d’en apprendre davantage sur les meilleures pratiques d’affaires pour prévenir les conflits. Notre modèle de règlement des différends atténue les risques et facilite le commerce entre les membres. Nous offrons une grande variété de ressources aisément accessibles pour la prévention des différends comme des consultations confidentielles, le Service d’assistance commerciale de la DRC, les séminaires, les causeries avec conférencier-invité, les feuillets d’information, le bulletin Solutions et plus encore.

COMMUNIQUER ET DOCUMENTER

Savez-vous que les stratégies les plus efficaces pour prévenir les différends sont souvent les plus simples? En fait, elles sont tellement évidentes qu’on peut les résumer en deux mots : COMMUNIQUER et DOCUMENTER. Ces deux actions, lorsque pratiquées systématiquement, peuvent avoir de sérieuses répercussions sur les opérations de votre entreprise. Elles augmentent la clarté, préviennent d’éventuels conflits et pavent la voie à une transaction sans heurt.

Reconnaître l’importance de communiquer et de documenter est une chose mais le mettre en pratique en est une autre. Afin de vous aider, la DRC a élaboré un exemple pratique – un contrat de vente. Cet outil est conçu pour vous aider à mettre en application ces pratiques exemplaires dans vos propres transactions, en assurant ainsi la clarté et la transparence, et en établissant une solide fondation pour la prévention de différends.

Si vous avez des questions à ce sujet ou aimeriez en apprendre davantage, l’équipe de la DRC est là pour vous assister. Nous apprécions toutes vos demandes et demeurons toujours prêts à vous venir en aide. Cliquez ici pour nous joindre.

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Mise-à-jour des adhésions pour mai 2024

Nouvelle liste de membres | Adhésions échues 

Bienvenue aux nouveaux membres

Du 1 mai 2024 au 31 mai 2024, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes :

15421306 CANADA INC., ON, Canada
ACH DISTRIBUTION INC. / DISTRIBUTION ACH INC., QC, Canada
AGROEXPORTADORA VERDI, SA DE CV, Sinaloa, Mexico
BRUCE HANSHAW FARMS INC. (Also d/b/a Hanshaw Sales), FL, United States
CMI ORCHARDS LLC., WA, United States
EDIBLE HARVEST FARMS CORP., FL, United States
FRESH 1 PRODUCE (Faisant également affaire sous 15882273 Canada Inc.), QC, Canada
GO GREEN CANADA EXIM LTD., ON, Canada
GOLESTAN MARKET FOOD INC. (Also d/b/a Golestan), BC, Canada
Gujarati Mart (A d/b/a of Bhaveshbhai Limbachiya), AB, Canada
J P MARKET INC. (Also d/b/a J P Market), ON, Canada
LTG GOLDEN HARVEST (A d/b/a of 10996653 Canada Inc.), ON, Canada
MORAINE ESTATE WINERY (A d/b/a of 0831517 B.C. Ltd.), BC, Canada
NEW ORIGIN FRESH TRADE CO. (A d/b/a of 15721091 Canada Inc.), ON, Canada
NISHAN TRANSPORT INC., QC, Canada
PANORAMA PACKING LTD., BC, Canada
SHETUR CORPORATION (Also d/b/a Shetur), ON, Canada
TANGO TRADING INC., BC, Canada
TOM-VER LLC. (Also d/b/a Mexfresh Produce), TX, United States
VÉGISOL INC., QC, Canada
VIVAFRESH IMPORTS INC.(Also d/b/a Vivafresh Imports), ON, Canada
VY ISLAND DISTRIBUTORS, ON, Canada
WIDE OPEN FARMS INC., ON, Canada

Pour consulter la liste complète des membres actifs, cliquez ici.

Adhésions échues :

Au 31 mai, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC.

14130065 CANADA INC., ON, Canada
2714462 ONTARIO INC., ON, Canada
A.J. LANZAROTTA WHOLESALE FRUITS & VEGETABLES LTD., ON, Canada
A5 EXPORT SPA, Región Metropolitana, Chile
AGRICOLA PAMPA BAJA S.A.C, Arequipa, Peru
AGRICOLA PARALELO 38 SA DE CV, Sinaloa, Mexico
AGROTEAM SYSTEMS INC., BC, Canada
ALBORZ VIEW INC., ON, Canada
ALL SEASON FOOD MARKET (A d/b/a of 2755591 Ontario Inc.), ON, Canada
ALLIED NATIONAL IMPORT AND EXPORT LTD., ON, Canada
ARROW INTERNATIONAL COMMERCE INC., ON, Canada
BRADFORD & DISTRICT PRODUCE LTD., ON, Canada
CANDA SIX FORTUNE ENTERPRISE CO. LTD., BC, Canada
COGENT TRANSPORT INC., AB, Canada
DA ZHAN LTD., BC, Canada
EXPORTADORA Y COMERCIALIZADORA CALAFATE SPA, Región Metropolitana, Chile
FRANZCO INTERNATIONAL INC., ON, Canada
INTERNATIONAL GOODS TRADING (A d/b/a of 14393562 Canada Inc.), ON, Canada
K W IMPORT & EXPORT INC., ON, Canada
LES ALIMENTS PALERMO LE ROI DES FRUITS, QC, Canada
MAZT INTERNATIONAL TRADING. LTD., BC, Canada
NIFTY PRODUCE CANADA INC., BC, Canada
PACIFIC BREEZE WINERY LTD, BC, Canada
PACIFICO FOOD DISTRIBUTORS LTD., BC, Canada
PERUVIANO FOODS CANADA (A d/b/a of 2726390 Ontario Inc.), ON, Canada
PI BERRIES S.A., Región Metropolitana, Chile
TAJ INDIAN FOODS (A d/b/a of 1194383 B.C. Ltd.), BC, Canada
TRIDGE CO., LTD., Seoul, South Korea
YASHICA INTERNATIONAL INC., ON, Canada
ZAD PLANET INTERNATIONAL TRADE INC., ON, Canada

Pour consulter la liste complète des membres inactifs, cliquez ici.

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 16 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 105 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

Pour plus d’informations sur les adhésionscliquez ici ou contactez le Nous joindre.

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COMBATTRE LA FRAUDE DANS LE TRANSPORT EN DIX ÉTAPES

Les fraudes dans le transport sont en hausse. Encore une fois.

Les expéditeurs et destinataires américains de fruits et légumes frais sont victimes des manigances de courtiers en transport peu scrupuleux. Les cas les plus fréquents : vous payez le courtier en transport mais celui-ci se sauve sans payer le transporteur; ou bien, le courtier en transport réassigne le cas à un autre courtier qui ne paie pas le transporteur ou, pire encore, vole l’envoi. Dans le secteur des fruits et légumes, les ventes se concluent à la vitesse de l’éclair pour assurer le transport de ces denrées hautement périssables et lorsque l’on s’aperçoit du méfait, il est souvent bien trop tard. Ça peut être causé par l’insolvabilité du courtier, sa négligence ou sa malveillance, cela entraîne néanmoins des coûts pour l’expéditeur et le destinataire. Ils pourront subir la perte de leurs denrées périssables et, possiblement, être tenus responsables du double paiement des charges de transport.

La situation s’exacerbe davantage du fait que des agents de recouvrement achètent ces réclamations de transport parce qu’ils croient pouvoir en tirer un recouvrement des deux côtés : de l’expéditeur et du destinataire. Ces agents de recouvrement, ou les cabinets juridiques qui les représentent, envoient des requêtes péremptoires en citant des causes considérées par les tribunaux qui semblent appuyer ce double paiement par l’expéditeur. Ils ne tiennent pas compte du fait que, comme expéditeur, vous ayez payé d’avance le courtier pour le transport. Ils présument que vous allez préférer payer en double pour l’envoi plutôt que d’achaler votre client ou destinataire pour une facture de transport impayée.

De façon générale, le paiement des charges de transport incombe à l’expéditeur, à moins que les parties n’en aient convenu autrement. Les conditions de paiement du transport sont fret payable à destination (par le destinataire ou le consignataire, qui verse le paiement après la livraison) ou fret payé d’avance (par l’expéditeur ou le consignateur, qui verse le paiement avant le départ de l’envoi.)

Les anciennes versions du connaissement nominatif uniformisé (le U.S. Uniform Straight Bill of Lading) comprenait une disposition de non-recours, qui procurait au consignateur un moyen d’éviter la responsabilité des charges de transport lors d’un envoi fret payable à destination en entrant simplement leur signature ou une annotation dans la section contenant la disposition (à la case « Section 7 » du connaissement). En acceptant de charger l’envoi, le transporteur n’avait plus de recours contre le consignateur dans l’éventualité où les charges de transport n’avaient pas été payées par le consignataire.

La disposition de non-recours de la case « Section 7 » constituait une protection pour l’expéditeur ou destinataire parce qu’elle lui retirait toute responsabilité à l’égard des charges de transport sur les envois fret payable à destination. C’est-à-dire que le transporteur n’avait pas de recours contre l’expéditeur parce que la responsabilité des charges de transport incombait uniquement au destinataire ou au consignataire pour ces envois fret payable à destination. Les expéditeurs se prévalaient en outre de cette disposition pour se prémunir contre l’ajout de charges de transport additionnelles après livraison à des envois « prépayés ».

En décembre 2022, la U.S. National Motor Freight Traffic Association a publié une nouvelle version du connaissement uniformisé où n’apparait plus la case de la section 7 et sa disposition de non-recours. À la place, au verso du nouveau connaissement, les termes et conditions stipulent :

[TRADUCTION] Art. 7. (a) Le consignateur, le consignataire ou l’expéditeur est responsable du transport et autres charges légitimes liées à l’envoi, telles que facturées ou telles que corrigées de la manière prévue à l’article 49 U.S.C. §13710, et le transporteur peut exiger le prépaiement des charges avant la livraison et refuser à destination de rendre possession de l’envoi jusqu’à ce que le paiement lui soit versé, tel que prévu à l’article 49 U.S.C. § 13707(a).

En termes simples, l’expéditeur et le destinataire sont tous deux responsables des charges de transport si le transporteur ne reçoit pas son paiement, à moins d’un accord particulier négocié entre les parties ne le prévoit autrement. Les expéditeurs et les destinataires devraient utiliser des connaissements taillés sur mesure (et non le connaissement nominatif uniformisé) identifiant clairement qui est responsable du paiement des frais de transport et pour retirer au transporteur tout recours contre la partie non-responsable.

Voici 10 manières de se prémunir contre la fraude dans les transports aux États-Unis :

1. Vérifiez les documents d’accréditation du courtier : Assurez-vous que le courtier en transport détient les permis et licences nécessaires et est enregistré auprès de la Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA). Vous pouvez vérifier son numéro USDOT et son numéro MC sur le site Web de la FMCSA en cliquant ici (an anglais seulement) SAFER Web – Company Snapshot (dot.gov).

2. Exigez cautionnement et assurance : Assurez-vous que le courtier possède une couverture d’assurance appropriée et un cautionnement. Cela vous protégera en cas de fraude ou de négligence. Consultez ce site gouvernemental (en anglais seulement) Licensing & Insurance Carrier Search (dot.gov).

3. Investiguez la réputation du courtier : Effectuez des recherches sur la réputation du courtier en examinant l’information en ligne, en demandant des références d’autres clients et en prenant connaissance de toutes les plaintes soumises auprès des associations sectorielles (The Blue Book Services) ou des agences réglementaires (voir le site de la FMCSA SAFER Web – Company Snapshot (dot.gov). En outre, vous devriez demander à votre contentieux de vérifier l’historique des litiges du courtier et les autres bases de données publiques pour identifier clairement qui en sont les entités principales et qui est le courtier en transport avant de conclure un contrat ou d’envoyer des fonds.

4. Ayez recours à des courtiers bien établis : Travaillez avec des courtiers de bonne réputation qui sont bien établis, présentant une feuille de route dans le secteur marquée par sa fiabilité et son honnêteté.

5. Établissez un solide contrat avec le courtier : Appelez votre avocat afin qu’il prépare un contrat de courtage robuste qui établit clairement les obligations du courtier, y compris les dispositions d’indemnisation, les exigences relatives aux assurances, ainsi que des conditions de paiement très claires.

6. Utilisez un connaissement personnalisé : Utilisez un connaissement personnalisé bien rédigé où apparaissent des dispositions qui énoncent clairement les obligations de paiement et exige du transporteur de renoncer à tout recours contre l’expéditeur.

7. Obtenez la documentation : Demandez et examinez toute la documentation pertinente à chacun des envois, y compris les certificats d’assurance, les preuves de livraison et les connaissements.

8. Surveillez l’envoi : Suivez la trace de vos envois grâce aux systèmes de suivi et à la communication régulière avec le courtier et le transporteur. Réglez promptement toute différence ou préoccupation.

9. Le paiement : Considérez verser le paiement seulement après avoir reçu la confirmation que les fruits et légumes ont bel et bien été livrés.

10. Rapportez toute activité suspecte ou un vol : Si vous soupçonnez une fraude ou observez des activités irrégulières, rapportez-le aux autorités pertinentes comme la FMCSA ou les autres agences locales d’application de la loi.

En prenant ces précautions et en demeurant vigilant, les expéditeurs et consignateurs des États-Unis peuvent réduire leur risque d’être victime d’une fraude dans le transport. Communiquez avec votre avocat spécialiste du commerce agricole pour élaborer vos stratégies et personnaliser vos contrats et autres documents pour minimiser ces risques de fraude en transport.


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La version originale anglaise de cet article est republiée avec la permission de son autrice, June Monroe, de Fennemore, dont les bureaux sont situés en Californie, en Arizona, au Nevada et au Colorado.

June Monroe est administratrice et avocate chez Fennemore, LLP au bureau d’Irvine. Elle pratique le droit agricole, le droit du travail, le droit commerciale, le droit des transactions sécurisées et le droit général. Elle se concentre notamment sur les litiges fédéraux, devant les cours de district et les cours d’insolvabilité, pour faire appliquer les droits statutaires des fournisseurs de fruits et légumes prévus sous le Perishable Agricultural Commodities Act (PACA). June aide également les producteurs, les marchands et les expéditeurs en rédigeant des contrats portant sur la production, la mise en marché, l’empaquetage et la fourniture de fruits et légumes.

June préside actuellement le Comité sur les entreprises agricoles de la section du droit commercial de l’association californienne des juristes du Barreau de la Californie.

Hormis son travail, June s’adonne également à la peinture les weekends et adore peindre des fruits et légumes pour ses clients du secteur des entreprises agricoles. Elle affiche d’ailleurs ses œuvres d’art sur sa page LinkedIn : June Monroe | LinkedIn.

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