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Est-ce une réclamation de transport?

Q. Nous avons eu une discussion amicale avec l’un de nos clients à propos d’un envoi de fraises expédié à Toronto. Nous sommes d’accord que les fraises ont été vendues FAB et que nous avons convenu qu’elles ne devaient pas avoir un taux de détérioration de plus de 1% à l’arrivée. Or, à leur arrivée à destination, la température de la pulpe était tiède et le taux de détérioration s’élevait à 2%, ce qui, cependant, respecte quand même les directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC publiées sur votre site Web. Nous avons convenu que les fraises ne rencontraient pas les dispositions de notre accord et qu’il s’agit d’une réclamation qu’il fallait adresser à l’entreprise de transport en raison de la tiédeur de la pulpe. Le transporteur a toutefois indiqué que, même si la température est un peu élevée, les fraises constituent un arrivage convenable et, en conséquence, n’accepte pas la réclamation. Qu’en pense la DRC?

Jaime Bustamante. Les règles et règlements de la DRC constituent les normes par défaut lorsque le contrat entre l’acheteur et le vendeur demeure muet sur un sujet ou l’autre. Dans le cas présent, il y a bel et bien un contrat entre les parties qui modifie la tolérance, notamment en ce qui a trait au taux de détérioration totale à l’arrivée, qui passe de 3% à 1%. En vertu du contrat, les fraises ne rencontraient pas les normes convenues à l’arrivée. En outre, il apparaît que toutes les parties, y compris le transporteur, conviennent qu’il y a eu bris de contrat en raison de la température du produit qui était plus élevée durant le transit que ce qui est souhaitable. Techniquement, pour que le destinataire puisse obtenir gain de cause avec sa réclamation au transporteur, il doit prouver que la durée du transit ET la température durant ce transit N’ÉTAIT PAS pas convenable. Or, que la température durant le transit ait ou non contribué à la détérioration des fraises, il n’en demeure pas moins que les dispositions du contrat n’ont pu être respectées. Par ailleurs, puisque c’est cette température durant le transit qui est en cause, aucun dommage ne peut être réclamé à l’expéditeur.

La prétention du transporteur à l’effet que le produit rencontre les directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC n’aurait été valable que si le contrat d’achat et de vente était demeuré muet à propos des tolérances. De surcroît, si le produit avait rencontré la tolérance de 1%, le transporteur n’aurait été responsable d’aucune faute puisque le produit serait arrivé à destination en rencontrant les dispositions convenues entre l’acheteur et le vendeur, même si durant le transit les fraises ont pu être exposées à des températures plus élevées que souhaitables.

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Tamara (Tammy) McDowall se joint à l’équipe de la DRC

La DRC est très heureuse d’accueillir Tamara McDowall au sein de son équipe comme Gestionnaire en communications et services aux membres. Tammy nous apporte plus de quinze années d’expérience en gestion. Elle a notamment œuvré dans le secteur canadien de l’administration et de la gestion des soins de santé durant une dizaine d’années, dont huit au sein de la plus grande firme de management au pays. Elle a acquis une riche expérience en développement de politiques internes et de projets internationaux. Elle a acquis une grande habileté à mobiliser les gens et à établir et maintenir de solides liens avec les gens à tous les niveaux d’une organisation.

Malgré ses succès dans le domaine des soins de santé, Tammy a toujours conservé un intérêt marqué pour l’agriculture depuis sa plus tendre enfance alors qu’elle passait ses étés dans les Caraïbes auprès de sa grand-mère, apprenant à prendre soin d’une grande variété d’arbres fruitiers et d’animaux sur la propriété familiale.

Elle a étudié à l’Université d’Ottawa en criminologie et en philosophie. Elle s’intéresse à une foule de sujets et dans ses temps libres, adore visiter les musées dans la région de la Capitale nationale, faire des randonnées dans la nature et appuyer ses équipes sportives favorites.

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Le règlement actuel et les règles d’exploitation courantes de la DRC

Le monde des fruits et légumes est en constante évolution et pour s’acquitter de son mandat, la DRC évolue elle aussi. Plusieurs d’entre vous en sont membre depuis l’ouverture des portes en 1999. Il y a eu bien des changements depuis ce tout début.

Le règlement et les règles d’exploitation les plus à jour sont celles du 8 février 2019 et vous pouvez les trouver sur le site Web de la DRC. Nous vous encourageons fortement à les revoir régulièrement puisque ce sont celles qui apparaissent sur le site Web qui gouvernent les droits et obligations associés à votre adhésion.

Votre adhésion à la DRC est bien plus que le contrat, les règlements et les règles d’exploitation qui étaient en vigueur au moment où vous êtes devenu membre de la DRC. Les changements apportés le sont en toute transparence, c’est-à-dire après qu’un avis en ait été donné et que le conseil d’administration ainsi que les membres les aient approuvés.

Les changements mineurs font l’objet d’une discussion au conseil puis approuvé, le cas échéant. Les changements plus substantiels sont portés à votre attention par le biais de l’avis de convocation à l’assemblée générale annuelle des membres où ils font l’objet d’un vote. La procédure pour apporter tout changement est établie par le règlement de la Corporation, qui a été approuvé par Corporations Canada.

Certains de ces changements ont été apportés dans un but de modernisation et d’éclaircissement, comme les récentes règles pour le règlement des différends. D’autres l’ont été en réponse à des modifications dans la réglementation comme à la Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif qui a nécessité des changements dans nos anciennes catégories de membre. D’autres, enfin, ont été effectués à la suite de consultations ou de demandes émanant des membres comme les changements à la définition de fruits et légumes frais apportés en 2008.

Solutions, notre bulletin mensuel, fait également mention des changements approuvés par le conseil d’administration ou par les membres et de leurs répercussions potentielles.

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Les normes commerciales de la DRC – articles 3 à 7

Voulant donner suite à notre article précédent où nous avons abordé l’article 1 – Les règles générales de conduite et indiqué que nous allions passer en revue chaque article des normes commerciales de la DRC, nous abordons maintenant les articles 3 – Registres généraux, 4 – Documents à conserver, 5 – Registre de réception, 6 – Billets et factures de vente, et 7 – Numéros de lot.

Tous ces articles précisent quels sont les documents à conserver et pour quelle période de temps.

L’article 3 – Registres généraux stipule que toute la documentation relative à une transaction doit être conservée pour une période minimale de deux ans et fournie sur demande. Le membre de la DRC a la responsabilité de maintenir des dossiers qui présentent les faits essentiels de ses transactions.

L’article 4 – Documents à conserver dresse la liste de tous les documents généraux qui doivent être conservés comme les connaissements, les bons de commande, les factures, les manifestes, les reçus, les confirmations de vente, les notes de crédit, la comptabilisation des ventes, etc.

L’article 5 – Registre de réception stipule que tous les destinataires doivent conserver en bon ordre un registre de tous les fruits et légumes reçus qui doit contenir la date d’arrivée ainsi que les renseignements sur le transporteur, le vendeur ou le consignateur.

L’artice 6 – Billets et factures de vente précise expressément les informations que doit contenir le billet de vente ou la facture : numéro de série, date de la vente, les renseignements sur l’acheteur et sur le vendeur, la description et le prix de la denrée, le numéro de lot, etc.  En outre, cet article stipule que la DRC a le droit de demander et d’obtenir copie de tout billet de vente en cas de différend.

L’article 7 – Numéros de lot. Un numéro identifiant le lot doit être assigné à chaque envoi. Le numéro de lot constitue un excellent moyen de préserver l’identité d’un envoi.

Selon notre expérience, conserver tous ces documents de manière bien organisée et aisément accessible pour une période de deux ans peut vous épargner beaucoup de temps et d’argent lorsque survient un différend. Rappelez-vous qu’un avis de différend peut être soumis jusqu’à neuf mois après l’apparition d’un différend et si vous n’êtes pas en mesure de fournir ces documents, vous aurez plus de chances de perdre la réclamation.

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La confirmation de vente canadienne de l’ACIA

Avec l’entrée en vigueur du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC), le document Confirmation de vente est devenu désuet du point de vue réglementaire. Ce formulaire a été d’une grande utilité pour l’ACIA afin de consigner les renseignements requis, dont le numéro de membre de la DRC, pour les entreprises qui ont encore recours aux formulaires imprimés plutôt qu’électroniques pour le dédouanement.

La Déclaration intégrée des importations a été mise à jour pour l’adapter aux nouveaux changements apportés au RSAC et l’ACIA demande aux importateurs d’utiliser les systèmes électroniques pour le dédouanement.

Pour ceux d’entre vous qui effectuez le dédouanement par le biais de documents imprimés, la DRC collabore avec l’ACIA pour mettre à jour ces formulaires mais cela prend un certain temps. Nous vous prodiguerons davantage de renseignements lorsqu’ils deviendront disponibles. En attendant, vous voudrez peut-être visiter le site Web de l’ACIA (au www.inspection.gc.ca) et en apprendre davantage sur la façon de réduire vos efforts et de sauver du temps en recourant aux formulaires électroniques.

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Le passage à l’arbitrage

Q. Après un processus de médiation informelle infructueux, notre entreprise passe à l’étape de l’arbitrage pour la première fois. Pourriez-vous nous donner quelques conseils sur la façon de présenter notre cas de sorte que nous ne ressentirions pas le besoin de retenir les services d’un avocat ou de quelqu’un d’autre pour nous représenter?

R. Premièrement, permettez-moi de commencer par dire que, selon la complexité de l’affaire, ce n’est peut-être pas une mauvaise idée de faire appel à une personne ayant l’expérience d’un tel avocat, qui vous représente. Toutefois, vous devez savoir qu’en cas d’arbitrage, comme pour tout litige devant les tribunaux, les honoraires d’avocat ne sont pas nécessairement pris en compte dans le cadre du règlement. Et si elles sont attribuées à la partie gagnante, il se peut que ce ne soit pas le montant total.

Au début du processus officiel, la DRC vous remettra un modèle d’exposé de demande qui comprend des instructions détaillées sur la manière de présenter votre cas. Son personnel pourra vous fournir des éclaircissements au besoin. Voici une brève description de l’information à communiquer dans l’exposé de la demande :

  1. Une demande que le différend soit renvoyé à l’arbitrage. Elle est déjà incluse dans le modèle d’exposé de demande mentionné ci-dessus
  2. Le nom, l’adresse et le numéro de téléphone des parties. Assurez-vous d’indiquer dans votre exposé le nom d’une personne de la compagnie qui est en position de responsabilité, comme le propriétaire, un actionnaire ou un administrateur. La plupart du temps, un vendeur n’est pas une personne en position de responsabilité.
  3. Une description de la réclamation et une indication des faits à l’appui. Pour qu’on comprenne bien votre réclamation, les documents justificatifs (les pièces), comme les factures, les lettres de transport, les correspondance et les rapports d’inspection, doivent porter la mention « pièce A », « pièce B », etc. Ainsi, le lecteur comprendra plus facilement la situation. Dans la plupart des cas d’arbitrage accéléré, il n’y aura pas d’audition verbale, par conséquent, il est très important que l’arbitre puisse comprendre et suivre les pièces à présenter.
  4. La réparation recherchée et le montant réclamé. Il importe d’inclure dans votre réclamation les frais de dépôt auprès de la DRC et d’autres dépenses examinées dans le contexte du processus d’arbitrage. Si vous ne les demandez pas, l’arbitre n’en tiendra pas compte.
  5. L’exposé de la demande doit être livrée par télécopieur/courriel et par la poste à la DRC et à la partie intimée. Les règles de règlement des différends de la DRC exigent que vous envoyiez deux (2) copies de votre d’expose

Après la fin du processus de médiation informelle, les documents échangés à cette étape sont scellés et demeurent confidentiels.  Même l’arbitre n’aura pas accès au dossier informel.  Toutefois, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas résumer l’information recueillie durant la procédure informelle et l’inclure dans votre exposé de demande.

Enfin, rappelez-vous que les informations que vous fournissez à l’appui de votre cause auront une incidence sur la décision et la décision de l’arbitre

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AVIS IMPORTANT – L’adhésion à la DRC n’exempte pas nécessairement les membres de l’obligation de détenir une licence de l’ACIA

La récente entrée en vigueur du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, à l’ACIA, a généré bien des appels et engendré une certaine confusion entourant le besoin de détenir une licence de l’ACIA si vous êtes membre ou avez demandé l’adhésion à la DRC. En vertu de la Loi sur la salubrité des aliments au Canada et de sa réglementation, plusieurs entreprises doivent détenir une licence pour mener des activités liées aux aliments.

Le règlement précise qui doit détenir une licence en fonctions des activités que vous menez, non du type d’entreprise que vous avez.

Le nouveau règlement canadien a deux composantes : salubrité et traçabilité, d’une part, et commerce d’autre part.

L’adhésion à la DRC est exigée pour acheter, vendre, transporter d’une province à l’autre, importer au Canada ou exporter du Canada des fruits et légumes. Ce qui couvre la partie commerce du règlement.

Ainsi, même si vous êtes membre de la DRC, il se peut que vous deviez obtenir une licence de l’ACIA pour couvrir la partie salubrité et traçabilité. Nous ne sommes pas des experts en ce qui a trait à qui devrait avoir une licence. Mon ACIA pourra vous aider avec cela. Toutefois, nous pouvons au moins affirmer que si vous importez des fruits et légumes frais au Canada, vous devez avoir une licence de l’ACIA. Celle-ci vous propose d’ailleurs un excellent outil pour vous aider à déterminer si vous en avez besoin d’une.

Si vous avez besoin d’aide pour mieux comprendre ou pour savoir qui contacter, appelez-nous à la DRC. Nous n’aurons peut-être pas toutes les réponses mais pourrons certainement vous orienter dans la bonne direction.

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Des inspections demandées à temps

Un rapport d’inspection apporte des renseignements cruciaux en établissant les faits lors d’un différend. Le moment où l’inspection a lieu est également de toute première importance.

: Nous avons reçu un envoi d’avocats et avons remarqué des problèmes de qualité à son arrivée. Nous avons appelé pour demander une inspection et on nous a répondu que personne n’était disponible pour la mener ni ce jour-là, ni le lendemain. Nous avons immédiatement avisé l’expéditeur de la situation et lui avons demandé s’il était d’accord à recourir à une inspection privée étant donné les circonstances. Il a refusé. Nous attendions toujours l’inspection fédérale quand nous avons eu l’occasion de vendre 30 % de l’envoi. Les résultats de l’inspection ont montré que l’envoi ne rencontrait pas les normes des Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC. Nous avons offert à l’expéditeur le paiement complet pour les avocats non-inspectés et lui avons fourni la comptabilisation des ventes du produit n’ayant pas rencontré la norme. L’expéditeur exige le paiement intégral ou le retour de tous les avocats parce que l’inspection n’a pas eu lieu dans un délai adéquat. Nous pensons que ne devrions pas être tenu responsable de n’avoir pu obtenir une inspection effectuée au bon moment puisque nous l’avons demandé au bon moment.

: Jaime Bustamante. C’est une situation qui se produit assez souvent lorsqu’un envoi arrive en début de weekend (le vendredi soir ou le samedi matin). Il n’y a aucune raison de ne pas demander une inspection fédérale durant le weekend. N’attendez pas au prochain jour ouvrable pour demander l’inspection. Selon les Normes commerciales de la DRC, lorsque le produit est détérioré à l’arrivée, le destinataire a l’obligation de demander une inspection dans un délai de huit heures suivant son arrivée par camion ou de 24 heures s’il a voyagé par train ou par bateau. Les Normes commerciales demeurent cependant muettes quant au moment où l’inspection doit être exécutée parce que le demandeur n’a aucun contrôle là-dessus. Vous avez bien fait d’aviser l’expéditeur et de lui demander son accord pour procéder à une inspection privée comme le prévoit les Directives en matière d’inspection de la DRC lorsqu’une inspection fédérale n’est pas disponible. Même quand un expéditeur refuse de donner son accord à une inspection privée, nous vous recommandons d’en faire faire une malgré tout afin de vous protéger. Si les résultats de cette inspection privée coïncident avec ceux de l’inspection fédérale effectuée ultérieurement, vous aurez plus d’arguments en votre faveur lorsque vous discuterez avec votre partenaire commercial pour résoudre l’affaire à l’amiable. Il importe de se rappeler que toutes les parties ont l’obligation de minimiser les pertes. Il n’est pas dans le meilleur intérêt de quiconque de laisser un envoi complet invendu pour une période prolongée en attendant une inspection fédérale. Votre offre de payer le plein prix pour 30 p. 100 du produit non-inspecté nous apparaît raisonnable en ces circonstances.

Nous comprenons la frustration de ne pas être en mesure, parfois, d’obtenir une inspection fédérale dans les 24 heures mais il faut également comprendre que la responsabilité de l’expéditeur n’en pas en cause. Dans une vente FAB, le destinataire assume toute la responsabilité de ce qui peut arriver avec le produit après qu’il a quitté les quais de l’expéditeur, y compris de ne pouvoir produire une inspection exécutée dans les délais.

Un autre facteur d’importance pour déterminer la responsabilité, c’est le résultat de l’inspection. Des fruits et légumes inspectés deux ou trois jours après leur arrivée à destination et qui peinent à rencontrer les normes des Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC auraient peut-être pu mieux les rencontrer si l’inspection avait été menée deux ou trois jours avant, au moment de leur arrivée.

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Les règles générales de conduite des normes commerciales de la DRC

Nous savons tous comment il peut parfois être fastidieux de lire les règles ou les lignes directrices qui gouvernent notre secteur. Souvent, il arrive qu’une entreprise ne prenne connaissance d’une règle – ou d’un changement apporté à une règle – qu’après y avoir contrevenu. Au cours des prochains mois, nous aborderons les Normes commerciales de la DRC par le biais d’une série d’articles sur chacun des éléments de la table des matières, du début à la fin. Avant de vous présenter le premier article, laissez-nous d’abord vous rappeler que les Normes commerciales sont les règles qui s’appliquent par défaut lorsque les parties ne peuvent s’entendre sur les modalités de la transaction.

L’article 1 des Normes commerciales de la DRC – Règles générales de conduite. Cet article énonce le comportement attendu des membres de la DRC à l’égard de toute transaction, que votre client ou fournisseur soit membre ou non. Voici le résumé des gestes prohibés en lien avec toute transaction :

  • Les pratiques inéquitables, déraisonnables, discriminatoires ou trompeuses.
  • Le refus ou l’omission sans motif valable de livrer toute denrée agricole périssable en conformité avec les conditions du contrat.
  • L’omission sans motif valable par tout transporteur ou intermédiaire en transport d’effectuer la cueillette ou la livraison de toute denrée agricole périssable selon les dispositions convenues par contrat.
  • La mise au rebut, le bradage ou la destruction sans motif valable de toute denrée agricole périssable.
  • Toute déclaration fausse ou trompeuse à l’égard de toute transaction. En outre, le refus ou l’omission de comptabiliser fidèlement et correctement ou de payer sans délai.
  • La représentation trompeuse par toute partie concernant la catégorie, l’état, la quantité, l’étiquetage, etc. de toute denrée agricole périssable.
  • L’émission de tout effet de paiement si les fonds ne sont pas suffisants pour permettre son encaissement selon les procédures bancaires normales.

La DRC a créé un bureau de la conformité pour s’occuper de chacun des comportements susmentionnés. Les membres doivent savoir que n’importe lequel de ces gestes prohibés et inéquitables peut entraîner des mesures disciplinaires.

Demeurez à l’affut des prochains blogues Solutions qui aborderont les autres articles des Normes commerciales de la DRC.

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De nouvelles initiatives pour appuyer la croissance des adhésions

Depuis l’ouverture de la DRC, voilà près de vingt ans, ses membres sont venus en prédominance de l’Amérique du Nord. Cependant, avec le temps, la liste s’est allongée jusqu’à maintenant couvrir 17 pays. Aujourd’hui, la DRC profite d’une présence globale en croissance et pose des gestes pour élargir et accroître davantage les adhésions.

Notre présence à la Fruit Attraction en Espagne en 2018 et notre participation au pavillon canadien à la Fruit Logistica, qui s’en vient à Berlin, de même que les nouveaux outils de rayonnement visant des membres potentiels non-canadiens, illustrent ce déploiement d’efforts. Le Rempart de notre industrie et la trousse complète de questions-réponses Vous exportez au Canada? sont maintenant disponibles. En gardant bien en tête que les meilleures transactions sont celles où toutes les parties sont membres de la DRC, nous vous invitons à partager ces informations avec vos acheteurs qui ne sont pas membre.

Les Canadiens assujettis au Règlement sur la salubrité des aliments au Canada ont l’obligation réglementaire d’adhérer à la DRC, à moins d’en être expressément exemptés. Certains importateurs non-résidents doivent également obtenir l’adhésion à la DRC.

En plus de permettre à ceux qui y sont assujettis de se confirmer aux exigences réglementaires, l’adhésion à la DRC constitue un important outil d’atténuation des risques et procure un service spécialisé de règlement des différends commerciaux entre entreprises – protection et conformité!

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