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Les normes commerciales de la DRC – articles 15 à 18

Poursuivant nos efforts de vulgarisation des normes commerciales de la DRC en vue de les rendre plus faciles à comprendre, nous nous attardons dans ce numéro aux articles suivants :

L’article 15 – Appropriation des fonds

Alors que son titre peut sembler confus, cet article établit l’exigence pour l’acheteur de transférer directement les fonds au vendeur exactement et sans délai. Cela s’applique également aux acheteurs, aux courtiers-vendeurs, en fait à quiconque a un intérêt financier dans la transaction. En d’autres mots, les intermédiaires – c’est-à-dire les agents de producteurs, les courtiers, les consignataires, etc. – ne peuvent retenir le paiement des fonds qui ne leur appartiennent pas sans raison valable.

L’article 16 – Normes de grades et normes commerciales des denrées

Pour ce qui est du grade et de la condition des fruits et légumes, les parties peuvent convenir de toutes normes déterminées avant l’expédition à la condition que ces normes soient conformes à toutes les normes de grade minimum et de conditions applicables établies par le pays importateur ou exportateur.  En outre, les parties peuvent convenir ensemble d’un taux moyen de défaut pour toute denrée si les deux parties y consentent. À défaut d’une telle entente sur le grade, aucun grade ne sera présumé, mais la détermination de la conformité aux exigences du contrat se fera par défaut selon les Directives sur l’arrivage de marchandises de la DRC.

L’article 17 – Directives d’inspection

Les membres doivent savoir qu’à moins d’une entente autorisant la production à l’interne d’un rapport de qualité ou le recours à un service d’inspection privé, une inspection gouvernementale est le seul type d’inspection considéré comme preuve en soi et, en conséquence, ses résultats prévaudront sur ceux de tout autre service d’inspection. Les inspections privées et les inspections à l’interne doivent se conformer aux normes et éléments énoncés dans les Directives en matière d’inspection de la DRC. Pour en savoir davantage au sujet des Directives en matière d’inspection de la DRC, visitez notre site Web.

L’article 18 – Déclaration de l’adhésion

Le membre doit déclarer son numéro de membre à la demande de tout ministère ou de toute agence gouvernementale du Canada, des États-Unis et du Mexique. Il est de toute première importance pour les membres canadiens et les importateurs non-résidents de déclarer leur numéro de membre de la DRC à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) afin de pouvoir faire entrer leurs produits au Canada.

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Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) : le 15 janvier 2020, toutes les exigences du RSAC s’appliqueront au secteur des fruits et légumes frais.

Bien que le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) soit entré en vigueur le 15 janvier 2019, certaines exigences ont été progressivement intégrées au cours des 12 à 30 prochains mois. Le 15 janvier 2020, toutes les exigences du RSAC s’appliqueront au secteur des fruits et légumes frais.

L’ACIA cherche à fournir de l’information aux membres du secteur des fruits et légumes frais. Pour ce faire, l’ACIA publier sur le site Web de l’ACIA deux webinaires préenregistrés, un en français et un en anglais. Cette présentation sera mise à la disposition de vos membres vers la fin du mois d’octobre 2019. En novembre 2019, l’ACIA prévoit d’organiser 4 sessions de questions-réponses WebEx (2 en français et 2 en anglais). Étant donné que la présentation du webinaire sera affichée sur le site Web de l’ACIA, ces séances viseront à répondre aux questions pouvant survenir de la communauté du secteur des fruits et légumes frais.

Il s’agira d’une excellente occasion de poser des questions et d’obtenir des éclaircissements sur tout sujet en lien avec les fruits et légumes frais. La DRC fournira davantage d’informations lorsqu’elles deviendront disponibles.

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Mise-a-jour sur les adhésions – Août 2019

Bienvenue aux nouveaux membres

En aout, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes

  • H. Wood Farms (Prince Edward Island, Canada)
  • Unearthed Produce (Prince Edward Island, Canada)
  • Green Earth Organics (Ontario, Canada)
  • DG Alimentation ((Québec, Canada)
  • Aguacates JR S.A De C.V (Michoacan. Mexique)
  • Citrus Plus (California, USA)
  • Giumarra International Berry LLC (California, USA)
  • Schmieding Produce (Arizona, USA)

Terminaisons automatiques

Le 19 août 2019, Northern Specialty Potato a été radié de la DRC pour avoir omis de communiquer, ce qui constitue une violation de l’article 3.03 des règlements de la DRC. Au moment de son expulsion, Jeremy Rood était la seule partie liée de manière responsable à cette organisation.

Adhésions échues

Toujours en août, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC:

  • Bell City Transport Systems (2012) Inc. (Ontario, Canada)
  • Open & Close Food Services (Alberta, Canada)

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 14 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 83 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

Pour en savoir davantage, communiquez avec notre bureau d’assistance au [email protected] ou au (+1) 613-234-0982, ou visitez notre site web au www.fvdrc.com.

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Mise-à-jour sur les adhésions – Juillet 2019

Bienvenue aux nouveaux membres

En juillet, la DRC a accueilli à titre de nouveaux membres les entreprises suivantes :

  • Goldenway Import & Export LTD (Colombie-Britannique, Canada)
  • Multi Traders (Alberta, Canada)
  • Ilyana Whole Foods (Ontario, Canada)
  • Kwong Lee Farms (Ontario, Canada)
  • Western Harvest (Québec, Canada)
  • NFA International 2015 (Quintana Roo, Mexique)

Adhésions échues

Toujours en juillet, l’adhésion des entreprises suivantes a pris fin et elles ne sont plus membre de la DRC.

  • 2 Ramirez Imports LTD (Colombie-Britannique, Canada)
  • Me Gusta Imports Inc. (Ontario, Canada)
  • TR International (Ontario, Canada)
  • Fresh Durian (Alberta, Canada)
  • Traffic Tech Inc. (Québec, Canada)
  • Western Harvest Gardens (Québec, Canada)
  • Kingswill Canada Ltd (Ontario, Canada)
  • 2109350 Alberta Ltd (Alberta, Canada)
  • Vortex Produce / VX (Ontario, Canada)
  • Right Price Produce (Alberta, Canada)

Pour plus de détails concernant un changement de statut, veuillez contacter le bureau.

Note : À la suite de la terminaison de l’adhésion, le membre demeure responsable des réclamations pour les transactions qu’il a conclues avant la radiation si la réclamation est soumise à la DRC dans les neuf mois suivant le moment où elle s’est produite ou dans les neuf mois suivant le moment ou le réclamant aurait normalement dû en avoir pris connaissance.

Au sujet de la DRC

La DRC est un organisme sans but lucratif formé de ses membres dont l’activité fondamentale consiste au règlement des différends commerciaux privés dans le secteur des fruits et légumes frais. La DRC est l’arbitre auquel ont recours les parties lorsque la vente ou l’achat ne s’est pas déroulé comme prévu. Les membres adhèrent à un ensemble de normes commerciales communes et ont la responsabilité de promouvoir un commerce juste et équitable des fruits et légumes distribués dans les marchés nord-américains. Au Canada, l’adhésion à la DRC est une exigence règlementaire pour être autorisé à faire le commerce des fruits et légumes (c’est-à-dire, en vendre, en acheter, en importer et en exporter) à moins d’en être exempté par le Règlement. Aujourd’hui, la DRC compte des membres dans 14 pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord, et sa liste de membres continue de croître chaque année. Quiconque exporte des fruits et légumes à destination du Canada doit les vendre à un membre de la DRC.

En plus de ses règles d’exploitation et de ses normes commerciales, la DRC offre à ses membres un ensemble complet d’outils adaptés pour augmenter leurs connaissances et leur habileté à éviter ou à régler leurs différends, y compris par le biais de l’éducation, de la médiation et de l’arbitrage. La DRC a le pouvoir d’imposer des sanctions et des mesures disciplinaires contre les membres qui ne mènent pas leurs affaires en accord avec les dispositions concernant l’obtention et le maintien de la qualité de membre.

Jusqu’à présent, la DRC a aidé au règlement de réclamations totalisant plus de 83 millions $ et bien qu’elle offre des services d’arbitrage, quelque 80 % de ces réclamations, qui en moyenne se sont réglées en 26 jours, l’ont été par la consultation informelle et la médiation. Les sentences arbitrales de la DRC sont exécutées par les tribunaux des pays signataires de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

Pour en savoir davantage, communiquez avec notre bureau d’assistance au [email protected] ou au (+1) 613-234-0982, ou visitez notre site web au www.fvdrc.com.

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Les normes commerciales de la DRC – Article 14, les obligations de l’agent de producteurs

Les obligations et responsabilités du producteur et de l’agent de producteurs devraient être consignées dans un contrat écrit. En l’absence de contrat, un producteur doit savoir que si l’agent fournit une déclaration écrite décrivant les modalités et conditions (par email, par télécopieur ou par la poste) avant de recevoir un premier lot, le producteur est réputé avoir accepté ces conditions s’il effectue le premier envoi après avoir reçu cette déclaration écrite.

Un agent qui n’a pas dans ses dossiers les contrats ou les déclarations écrites exigés en vertu des présentes ne prépare pas et ne tient pas des registres complets et exhaustifs. Un agent en défaut d’exécuter toute spécification ou de s’acquitter de toutes ses obligations, expresses ou implicites, peut être tenu responsable de tous dommages pouvant en résulter.

Les agents de producteurs doivent pouvoir fournir aux producteurs une comptabilisation précise et détaillée, couvrant tous les aspects de la manutention des fruits et légumes qu’ils ont reçus ou vendus.

Si le contrat ou la déclaration écrite permettent à l’agent de remballer les fruits et légumes ou d’en établir un nouveau grade, ses registres doivent indiquer les résultats de toutes ces activités d’emballage et d’établissement de grade, dont la quantité de perte subie durant l’emballage et l’établissement de grade, ainsi que la qualité et la quantité des fruits et légumes emballés.

La mise en commun des fruits et légumes provenant de différents producteurs n’est pas permise à moins qu’une entente expresse n’ait été convenue avec ceux-ci. Le cas échéant, la comptabilisation remise à chaque producteur énumère les frais réellement engagés pour les différentes opérations exécutées par l’agent. Cela comprend tous les détails relatifs à la disposition des fruits et légumes reçus de chaque producteur dont l’ensemble des ventes, des redressements, des refus, des détails relatifs à la consignation ou au compte en demi et des ventes réalisées par l’intermédiaire de courtiers ou d’entreprises de vente à l’encan, ainsi que l’état de toute réclamation déposée auprès d’un transporteur ou des sommes reçues de celui-ci.

L’agent prépare et tient des registres complets et exhaustifs de tous les détails relatifs à la distribution afin de pouvoir disposer de pièces justificatives pour la comptabilisation. Si un agent agit en vertu d’une entente de mise en commun conclue avec des producteurs, la comptabilisation indique le mode de calcul de cette mise en commun et des prix de vente. Toutefois, si l’agent et les producteurs ont convenu de frais fixes pour rétribuer les différentes opérations exécutées par l’agent, il n’est pas nécessaire d’inclure les frais réellement engagés par l’agent pour ces services dans la comptabilisation.

Un agent de producteurs peut être tenu responsable de toute perte ou de tout dommage causé aux producteurs par sa négligence ou son défaut de s’acquitter de toute obligation, expresse ou implicite, découlant de tout engagement pris à l’égard d’une transaction.

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Contributeur invité – Éviter les pertes pour non-paiement

par Aaron Tiger, partenaire, Tiger Banon Inc.

Droit commercial, litige et insolvabilité

Montréal, Canada

Le point de vue et les opinions exprimées dans le présent article appartiennent à leur auteur, Aaron Tiger, de Tiger Banon Inc., avocat situé à Montréal au Canada, et ne reflètent pas nécessairement le point de vue ni les opinions de la DRC. 

On nous demande souvent, dans le cadre de notre pratique, comment éviter les transactions où l’acheteur des fruits et légumes est une personne de mauvaise foi qui n’a aucune intention de les payer. Dans ce genre de situation, il incombe au vendeur de se protéger contre un tel acheteur de mauvaise foi.

Voici quelques recommandations susceptibles de vous aider à vous protéger et à éviter d’être pris dans ce genre de situation :

  1. Faites vraiment votre vérification du crédit, voire obtenez un rapport. Autant la plupart des agences de notation du crédit comme le Blue Book font du bon travail, autant il peut aussi s’avérer très profitable de communiquer avec une agence de crédit locale couvrant l’emplacement de l’acheteur et mieux jauger votre risque à lui consentir du crédit. Tentez au moins d’obtenir des réponses aux questions suivantes :
  • Depuis quand l’entreprise est-elle en affaire?
  • Qui est vraiment la personne derrière cette entreprise et que sait-on d’elle?
  • L’entreprise a-t-elle un historique de crédit dans notre secteur depuis suffisamment longtemps?
  • Est-ce que le vendeur a diligemment fait ses vérifications auprès des références de crédit? Nous avons vu des cas où les références de crédit données avaient également subi des préjudices de la personne qui les a fournies, mais le vendeur n’a jamais pris le temps de les appeler…

Appelez également la DRC avant de procéder à l’envoi de fruits et légumes. Les membres de son personnel connaissent bien les gens de l’industrie.

  1. Établissez une limite de crédit. Il est préférable de ne perdre l’argent que d’un seul envoi plutôt que plusieurs. Jusqu’à ce qu’un paiement ne soit reçu d’un acheteur relativement inconnu, il est préférable de toujours établir une limite de crédit. Rappelez-vous que certains acheteurs sans scrupule n’hésiteront pas à payer un ou deux lots rubis sur l’ongle pour ensuite passer à l’action et obtenir des envois à crédit qu’ils ne paieront jamais. Un chèque ne constitue un paiement qu’à partir du moment où il est honoré par la banque. Un chèque d’un acheteur étranger émis au nom d’un vendeur américain peut prendre trente jours ou plus avant d’être officiellement honoré.

Si vous avez des doutes, demandez une traite bancaire et confirmez cette traite avec la banque émettrice ou attendez d’avoir la confirmation de votre banque que le chèque a bel et bien été honoré avant d’expédier un autre envoi. Il y a également d’autres formes de paiement comme le transfert bancaire qui procurent l’assurance que les argents sont bel et bien rendus dans le compte du vendeur. Si l’acheteur vous avise qu’il vous a envoyé un chèque ou qu’il vous envoie la copie d’un chèque présumément déjà envoyé, ou encore affirme ne pas comprendre pourquoi vous n’avez pas reçu le chèque, attendez avant de procéder à tout autre envoi additionnel d’avoir obtenu une véritable confirmation du paiement. Établir une limite de crédit minimise les pertes.

  1. Les dispositions fiduciaires du PACA ne s’appliquent pas au Canada. Dans la plupart des juridictions canadiennes, il faut établir une créance légale ou sûreté (une hypothèque légale au Québec) sur les avoirs de l’acheteur avant que les envois soient expédiés. Ce type de garantie est loin d’être aussi solide que celle offerte par le PACA mais ça peut quand même offrir une certaine protection limitée. Il est préférable de contacter un avocat œuvrant dans la juridiction où l’acheteur fait ses affaires de manière à déterminer quelle forme de garantie il convient de placer sur les avoirs de l’acheteur pour vous protéger en cas d’une éventuelle réclamation.
  2. Si vous croyez être victime d’un acheteur de mauvaise foi, communiquez avec votre association commerciale sectorielle, les entreprises de notation de crédit ou un avocat compétent dans la juridiction de l’acheteur aussi rapidement que possible. Plus vous attendez, moins vous avez de chance de recouvrement. En outre, l’acheteur sans scrupule poura continuer à faire d’autres victimes.
  3. Procurez-vous de l’assurance. Si vous expédiez à l’étranger, il y a des entreprises qui assureront le paiement, s’il s’agit d’un enjeu de non-paiement plutôt que d’un enjeu de qualité du produit. La DRC peut vous conseiller à cet égard.

SI VOUS ÊTES VICTIME D’UNE TRANSACTION DE CE GENRE, IL Y A UN CERTAIN NOMBRE DE GESTES QUE VOUS VOUDREZ POSER :

  1. Si le fournisseur est membre de la DRC, il voudra la contacter pour soumettre une réclamation. Grâce à son processus d’arbitrage, la DRC pourra l’aider à résoudre son différend, en autant que l’acheteur en soit également membre.

Dans l’éventualité d’un arbitrage, si l’acheteur ne se soumet pas à la décision arbitrale, la prochaine avenue qui s’offre au fournisseur est d’appeler un avocat au Canada pour vérifier s’il n’y a pas moyen de faire mettre à exécution par les tribunaux la sentence arbitrale rendue par la DRC. Malheureusement, dans bien des cas, par le temps que le juge ordonne le versement de la sentence arbitrale, l’acheteur ou bien n’est plus en affaire, ou bien a complètement disparu et demeure introuvable.

  1. Communiquez avec votre service de police local et le FBI

Les autorités peuvent ne pas être ne mesure de faire grand-chose en raison du chevauchement des compétences et du fait que les tribunaux sont généralement réticents à intervenir dans les transactions commerciales. De fait, les tribunaux considèrent souvent que les cas où un fournisseur n’est pas payé pour les marchandises qu’il a vendues relève davantage du droit civil que du droit criminel. Il n’en demeure pas moins qu’il est important de soumettre une réclamation qui, à tout le moins, pourra peut-être empêcher une autre victime de se retrouver dans la même situation.

  1. Chercher les conseils d’un avocat qui exerce dans la même juridiction que l’acheteur

Si l’acheteur est toujours en opération, un avocat œuvrant dans la même juridiction pourra être en mesure d’entreprendre une action au civil afin de recouvrer quelque chose, mais le vendeur doit agir aussi rapidement que possible dès qu’il devient au courant de ce qui se passe.

Nous espérons que cet article vous sera utile. Le principal point à retenir c’est l’importance de vous protéger et de protéger vos propres intérêts. Soyez conscient des gens avec qui vous transigez et limitez vos pertes en appliquant une politique de crédit stricte.

Aaron Tiger pratique le droit depuis 1978. Il a obtenu son diplôme en droit de l’Université de Montréal, puis un second de l’Université d’Ottawa avec la mention Magna Cum Laude, en 1992. Il a complété la formation en arbitrage de l’Institut canadien des arbitres, de même que le séminaire de formation de la DRC sur la médiation et l’arbitrage. Il parle couramment l’anglais et le français.

Le présent texte ne constitue pas une opinion juridique sur un quelconque sujet. Veuillez communiquer avec votre avocat pour obtenir les avis et conseils concernant toute situation juridique particulière.

La DRC est heureuse d’encourager les membres à soumettre à sa considération des articles pour une éventuelle publication dans un prochain numéro de Solutions.

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Venez nous rencontrer à la Fruit Attraction!

La DRC aura ses représentants à la Fruit Attraction, qui se déroulera à Madrid en Espagne du 22 au 24 octobre prochains. Ce sera la seconde visite de la DRC à cet événement et, comme l’a fait remarquer JaIme Bustamante, le gestionnaire de l’assistance commerciale de la DRC, « notre présence en 2018 a généré beaucoup d’intérêt à l’égard de la DRC et des services qu’elle offre, ainsi qu’un certain nombre de candidats potentiels à l’adhésion. »

Avec des membres provenant de 17 pays1 différents, la renommée internationale de la DRC continue de s’étendre quand il est question du règlement des différends commerciaux ente les entreprises privées et d’assistance commerciale en lien avec les fruits et légumes qui entrent sur le marché nord-américain.

Accroître le rayonnement international de la DRC par le biais d’événements comme la Fruit Attraction ou autre, est une initiative stratégique qui vise à accroître le nombre de membres et à aider les partenaires commerciaux dans une grande variété d’enjeux dont :

  • Les problèmes de qualité et d’état
  • Les contrats de vente et les problèmes liés aux bris de contrat par l’une ou l’autre des parties
  • Le transport
  • Les différends touchant le paiement tardif, le paiement partiel ou le non-paiement
  • Les termes en usage dans le commerce (les INCOTERMS comparés aux termes en usage en Amérique du Nord)

Les professionnels de l’assistance commerciale de la DRC ont acquis des grandes compétences dans le règlement des différends au cours des vingt dernières années et sont en mesure d’aider les exportateurs à y voir plus clair dans les exigences relatives à l’importation et à s’y retrouver. Une liste exhaustive de questions-réponses a été expressément élaborée à l’intention des entreprises de l’extérieur du Canada; elle est disponible ICI.

La présence de la DRC à la Fruit Attraction élargira son rayonnement et fera mieux connaître ses normes commerciales standardisées, les responsabilités de ses membres et les services de règlement des différends qu’elle offre, favorisant ainsi l’accroissement des adhésions internationales.

Jaime Bustamante et Iryna Romanenko seront à la Fruit Attraction. Si vos partenaires commerciaux ou vous-même souhaitez les rencontrer, veuillez communiquer avec eux pour leur laisser savoir votre intérêt et fixer un rendez-vous. ([email protected]; [email protected])

La Fruit Attraction est organisée par l’IFEMA et FEPEX. Cette année est la 11e édition de cet événement qui attire quelque 1800 exposants et 90 000 visiteurs provenant de 135 pays.

 

1 Source: Statistique tirée de la liste des membres de la DRC au 1er juillet 2019

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Les normes commerciales de la DRC – Article 13, les obligations de l’expéditeur

Pour continuer avec notre série d’articles explorant les normes commerciales de la DRC, nous allons résumer les responsabilités de l’expéditeur face aux producteurs énoncées à l’article 13. Leurs responsabilités à l’égard de leurs clients dépendent des contrats visant la vente, la prise en consignation ou en compte à demi des fruits et légumes qu’ils ont conclus avec les négociants des marchés centraux.  Les expéditeurs règlent sans délai les fruits et légumes frais achetés ainsi que tous les déficits encourus sur les envois consignés. Un expéditeur qui ne s’acquitte de ses obligations, expresses ou implicites, peut être tenu responsable de tout dommage qui pourrait en résulter.  Des registres complets et exacts doivent être préparés et tenus par tous les expéditeurs, exposant fidèlement et correctement toutes ses transactions conformément aux articles 3, 4, 5, 6 et 7 des normes commerciales de la DRC. Ces articles ont déjà été couverts dans le blogue Solutions de la DRC.

Lorsqu’un expéditeur conclut un partenariat en compte à demi avec un producteur ou d’autres personnes, l’entente intervenue entre les parties devrait se traduire par un contrat écrit stipulant clairement les obligations et responsabilités des deux parties et la portée du pouvoir conféré à l’expéditeur pour distribuer les fruits et légumes. Si un expéditeur manutentionne en même temps des fruits et légumes similaires mais qui ne sont pas visés par la transaction en compte à demi, un numéro de lot ou autre moyen efficace d’identification doit être assigné à chaque lot de fruits et légumes reçu afin d’identifier et de distinguer les différents lots. Si un expéditeur consigne en totalité ou en partie les fruits et légumes ou s’il retient les services d’intermédiaires comme un courtier, ses registres doivent clairement indiquer les résultats de ces transactions, y compris les dépenses encourues et le nom de tels intermédiaires. L’expéditeur rend compte d’une façon exacte et détaillée à son partenaire et lui verse sans délai le produit net qui lui est dû.  Cette comptabilisation indique l’état de toute réclamation déposée auprès des transporteurs ou des sommes reçues de ceux-ci.

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La sécurité financière pour les vendeurs de fruits et légumes – une fiducie de type PACA au Canada

Un mot du président-directeur général

En février dernier, la DRC a produit un rapport intitulé Benefits to Canadians of Establishing a PACA-like Deemed Trust (Les avantages de l’établissement d’une fiducie réputée de type PACA pour les Canadiens). Ce rapport était parrainé par la DRC de concert avec Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC), Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) et le secteur canadien des fruits et légumes frais. La recherche a été menée par une firme spécialisée en recherche économique d’Ottawa, RIAS inc.

Les collaborateurs se sont engagés à revoir et à mettre à jour les informations concernant une éventuelle fiducie présumée de type PACA pour le marché canadien. Alors que beaucoup de bon travail a déjà été accompli, le groupe a également relevé de la mésinformation et des communications contenant des faits erronés, qu’il s’est empressé de corriger. Dans la plupart des cas, il a été possible de réconcilier les données et résoudre les malentendus. Malheureusement, toutefois, concilier les données avec les faits et faire avancer un dossier ne sont pas du tout la même chose. D’un point de vue positif, il semble y avoir un consensus général que nous avons, de fait, déposé une version « faite au Canada » d’une fiducie de type PACA qui pourrait être mis en œuvre au Canada, dans le plus grand respect de la division des pouvoirs entre le fédéral, les provinces et les territoires.

Ce qu’il reste encore à faire, c’est de convaincre le gouvernement que les défis et les risques auxquels fait face notre secteur justifient des protections qui ne sont pas offertes aux autres fournisseurs impayés des entreprises insolvables. Une telle décision ne peut être prise par les fonctionnaires, c’est une décision politique qui doit être prise par les élus.

La DRC a comme rôle de conseiller, d’effectuer des recherches et d’élaborer de l’aide technique en démonstration probante de la nécessité d’adopter et de mettre en œuvre une telle protection financière. Nous travaillons étroitement avec vos associations sectorielles en soutenant leurs efforts de lobbying.

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Le bureau de la conformité de la DRC mis sur pied

En 2018, la DRC a mis sur pied son bureau de la conformité afin d’assurer l’application d’une procédure uniforme et normalisée lorsque des informations défavorables à l’égard d’un membre sont portées à son attention.

Le bureau de la conformité se concentre sur de potentielles violations du règlement de la DRC, des normes commerciales de la DRC ou de ses règles générales de conduite. Cela peut notamment comprendre le paiement tardif et le non-paiement, le refus de verser le montant d’une sentence arbitrale ou encore le comportement ou la conduite générale inéquitable d’un membre.

Certaines plaintes qui sont soumises à la DRC ou qui sont générées par ses propres enquêtes menées en réponse à des indices externes résultent parfois en un avis du bureau de la conformité indiquant au membre que la DRC a été mise au courant d’une violation potentielle des exigences de l’adhésion et qu’il a dix jours pour soumettre son propre point de vue concernant l’affaire et, le cas échéant, la documentation étayant sa position. Lorsque le membre a répondu ou qu’il a omis de le faire, une recommandation relative au maintien de son adhésion est soumise au président-directeur général pour décision. Cela pourra éventuellement aboutir en une expulsion, une suspension, l’obligation de déposer un cautionnement ou, au contraire, conclure qu’il n’y a pas lieu de poursuivre davantage et que l’affaire est réglée. Dans l’ensemble, les activités du bureau de la conformité, même si elles ne constituent qu’une infime partie des activités quotidiennes de la DRC, sont résolument efficaces en assurant l’application d’une approche positive et à temps pour traiter les enjeux qui se produisent.

Le processus du bureau de la conformité est fondé sur l’équité et la transparence en vue d’assurer que les membres conduisent leurs affaires d’une manière qui ne contrevient pas à leurs obligations de membre et n’a pas de répercussions négatives sur les autres membres ou sur le commerce des fruits et légumes en général.

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