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AVIS IMPORTANT – L’adhésion à la DRC n’exempte pas nécessairement les membres de l’obligation de détenir une licence de l’ACIA

La récente entrée en vigueur du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, à l’ACIA, a généré bien des appels et engendré une certaine confusion entourant le besoin de détenir une licence de l’ACIA si vous êtes membre ou avez demandé l’adhésion à la DRC. En vertu de la Loi sur la salubrité des aliments au Canada et de sa réglementation, plusieurs entreprises doivent détenir une licence pour mener des activités liées aux aliments.

Le règlement précise qui doit détenir une licence en fonctions des activités que vous menez, non du type d’entreprise que vous avez.

Le nouveau règlement canadien a deux composantes : salubrité et traçabilité, d’une part, et commerce d’autre part.

L’adhésion à la DRC est exigée pour acheter, vendre, transporter d’une province à l’autre, importer au Canada ou exporter du Canada des fruits et légumes. Ce qui couvre la partie commerce du règlement.

Ainsi, même si vous êtes membre de la DRC, il se peut que vous deviez obtenir une licence de l’ACIA pour couvrir la partie salubrité et traçabilité. Nous ne sommes pas des experts en ce qui a trait à qui devrait avoir une licence. Mon ACIA pourra vous aider avec cela. Toutefois, nous pouvons au moins affirmer que si vous importez des fruits et légumes frais au Canada, vous devez avoir une licence de l’ACIA. Celle-ci vous propose d’ailleurs un excellent outil pour vous aider à déterminer si vous en avez besoin d’une.

Si vous avez besoin d’aide pour mieux comprendre ou pour savoir qui contacter, appelez-nous à la DRC. Nous n’aurons peut-être pas toutes les réponses mais pourrons certainement vous orienter dans la bonne direction.

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Des inspections demandées à temps

Un rapport d’inspection apporte des renseignements cruciaux en établissant les faits lors d’un différend. Le moment où l’inspection a lieu est également de toute première importance.

: Nous avons reçu un envoi d’avocats et avons remarqué des problèmes de qualité à son arrivée. Nous avons appelé pour demander une inspection et on nous a répondu que personne n’était disponible pour la mener ni ce jour-là, ni le lendemain. Nous avons immédiatement avisé l’expéditeur de la situation et lui avons demandé s’il était d’accord à recourir à une inspection privée étant donné les circonstances. Il a refusé. Nous attendions toujours l’inspection fédérale quand nous avons eu l’occasion de vendre 30 % de l’envoi. Les résultats de l’inspection ont montré que l’envoi ne rencontrait pas les normes des Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC. Nous avons offert à l’expéditeur le paiement complet pour les avocats non-inspectés et lui avons fourni la comptabilisation des ventes du produit n’ayant pas rencontré la norme. L’expéditeur exige le paiement intégral ou le retour de tous les avocats parce que l’inspection n’a pas eu lieu dans un délai adéquat. Nous pensons que ne devrions pas être tenu responsable de n’avoir pu obtenir une inspection effectuée au bon moment puisque nous l’avons demandé au bon moment.

: Jaime Bustamante. C’est une situation qui se produit assez souvent lorsqu’un envoi arrive en début de weekend (le vendredi soir ou le samedi matin). Il n’y a aucune raison de ne pas demander une inspection fédérale durant le weekend. N’attendez pas au prochain jour ouvrable pour demander l’inspection. Selon les Normes commerciales de la DRC, lorsque le produit est détérioré à l’arrivée, le destinataire a l’obligation de demander une inspection dans un délai de huit heures suivant son arrivée par camion ou de 24 heures s’il a voyagé par train ou par bateau. Les Normes commerciales demeurent cependant muettes quant au moment où l’inspection doit être exécutée parce que le demandeur n’a aucun contrôle là-dessus. Vous avez bien fait d’aviser l’expéditeur et de lui demander son accord pour procéder à une inspection privée comme le prévoit les Directives en matière d’inspection de la DRC lorsqu’une inspection fédérale n’est pas disponible. Même quand un expéditeur refuse de donner son accord à une inspection privée, nous vous recommandons d’en faire faire une malgré tout afin de vous protéger. Si les résultats de cette inspection privée coïncident avec ceux de l’inspection fédérale effectuée ultérieurement, vous aurez plus d’arguments en votre faveur lorsque vous discuterez avec votre partenaire commercial pour résoudre l’affaire à l’amiable. Il importe de se rappeler que toutes les parties ont l’obligation de minimiser les pertes. Il n’est pas dans le meilleur intérêt de quiconque de laisser un envoi complet invendu pour une période prolongée en attendant une inspection fédérale. Votre offre de payer le plein prix pour 30 p. 100 du produit non-inspecté nous apparaît raisonnable en ces circonstances.

Nous comprenons la frustration de ne pas être en mesure, parfois, d’obtenir une inspection fédérale dans les 24 heures mais il faut également comprendre que la responsabilité de l’expéditeur n’en pas en cause. Dans une vente FAB, le destinataire assume toute la responsabilité de ce qui peut arriver avec le produit après qu’il a quitté les quais de l’expéditeur, y compris de ne pouvoir produire une inspection exécutée dans les délais.

Un autre facteur d’importance pour déterminer la responsabilité, c’est le résultat de l’inspection. Des fruits et légumes inspectés deux ou trois jours après leur arrivée à destination et qui peinent à rencontrer les normes des Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC auraient peut-être pu mieux les rencontrer si l’inspection avait été menée deux ou trois jours avant, au moment de leur arrivée.

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Les règles générales de conduite des normes commerciales de la DRC

Nous savons tous comment il peut parfois être fastidieux de lire les règles ou les lignes directrices qui gouvernent notre secteur. Souvent, il arrive qu’une entreprise ne prenne connaissance d’une règle – ou d’un changement apporté à une règle – qu’après y avoir contrevenu. Au cours des prochains mois, nous aborderons les Normes commerciales de la DRC par le biais d’une série d’articles sur chacun des éléments de la table des matières, du début à la fin. Avant de vous présenter le premier article, laissez-nous d’abord vous rappeler que les Normes commerciales sont les règles qui s’appliquent par défaut lorsque les parties ne peuvent s’entendre sur les modalités de la transaction.

L’article 1 des Normes commerciales de la DRC – Règles générales de conduite. Cet article énonce le comportement attendu des membres de la DRC à l’égard de toute transaction, que votre client ou fournisseur soit membre ou non. Voici le résumé des gestes prohibés en lien avec toute transaction :

  • Les pratiques inéquitables, déraisonnables, discriminatoires ou trompeuses.
  • Le refus ou l’omission sans motif valable de livrer toute denrée agricole périssable en conformité avec les conditions du contrat.
  • L’omission sans motif valable par tout transporteur ou intermédiaire en transport d’effectuer la cueillette ou la livraison de toute denrée agricole périssable selon les dispositions convenues par contrat.
  • La mise au rebut, le bradage ou la destruction sans motif valable de toute denrée agricole périssable.
  • Toute déclaration fausse ou trompeuse à l’égard de toute transaction. En outre, le refus ou l’omission de comptabiliser fidèlement et correctement ou de payer sans délai.
  • La représentation trompeuse par toute partie concernant la catégorie, l’état, la quantité, l’étiquetage, etc. de toute denrée agricole périssable.
  • L’émission de tout effet de paiement si les fonds ne sont pas suffisants pour permettre son encaissement selon les procédures bancaires normales.

La DRC a créé un bureau de la conformité pour s’occuper de chacun des comportements susmentionnés. Les membres doivent savoir que n’importe lequel de ces gestes prohibés et inéquitables peut entraîner des mesures disciplinaires.

Demeurez à l’affut des prochains blogues Solutions qui aborderont les autres articles des Normes commerciales de la DRC.

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De nouvelles initiatives pour appuyer la croissance des adhésions

Depuis l’ouverture de la DRC, voilà près de vingt ans, ses membres sont venus en prédominance de l’Amérique du Nord. Cependant, avec le temps, la liste s’est allongée jusqu’à maintenant couvrir 17 pays. Aujourd’hui, la DRC profite d’une présence globale en croissance et pose des gestes pour élargir et accroître davantage les adhésions.

Notre présence à la Fruit Attraction en Espagne en 2018 et notre participation au pavillon canadien à la Fruit Logistica, qui s’en vient à Berlin, de même que les nouveaux outils de rayonnement visant des membres potentiels non-canadiens, illustrent ce déploiement d’efforts. Le Rempart de notre industrie et la trousse complète de questions-réponses Vous exportez au Canada? sont maintenant disponibles. En gardant bien en tête que les meilleures transactions sont celles où toutes les parties sont membres de la DRC, nous vous invitons à partager ces informations avec vos acheteurs qui ne sont pas membre.

Les Canadiens assujettis au Règlement sur la salubrité des aliments au Canada ont l’obligation réglementaire d’adhérer à la DRC, à moins d’en être expressément exemptés. Certains importateurs non-résidents doivent également obtenir l’adhésion à la DRC.

En plus de permettre à ceux qui y sont assujettis de se confirmer aux exigences réglementaires, l’adhésion à la DRC constitue un important outil d’atténuation des risques et procure un service spécialisé de règlement des différends commerciaux entre entreprises – protection et conformité!

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